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Enfants expatriés : comment choisir la bonne école ?

Crédits : Pxhere

Pour des raisons professionnelles, ou tout simplement par envie de grand changement, de nombreuses familles font le choix de quitter la France pour s’expatrier dans un pays étranger. Une grande aventure qui demande beaucoup d’organisation, mais aussi certaines connaissances. En effet, pour les enfants, il faut pouvoir trouver des établissements pour les scolariser et il peut être difficile de savoir vers quoi se tourner. Voici donc les possibilités de scolarisation qui s’offrent aux enfants expatriés.

L’école française

De nombreuses villes de plusieurs pays disposent aujourd’hui d’écoles françaises dans lesquelles sont donnés des cours conformes au programme de l’Education Nationale. Les programmes sont donc exactement les mêmes que ceux appris en métropole, à la différence que les écoles françaises à l’étranger permettent aussi aux enfants d’apprendre la langue et la culture du pays dans lequel ils vivent. Et, puisque les programmes sont les mêmes, cela permet aux enfants, s’ils reviennent vivre en France, de poursuivre naturellement leur cursus scolaire dans les classes correspondantes. Cette possibilité est donc très pratique pour ces enfants qui n’auront pas à justifier de leur niveau avec des examens.

Dans certaines écoles françaises, les effectifs peuvent être réduits. L’école fait alors appel à des cours du CNED. Dans ce cas-là, l’établissement permet simplement un encadrement des cours, mais pas un apprentissage à proprement parlé.

Ces écoles sont généralement payantes, mais les prix sont variables selon la classe de l’enfant et le pays dans lequel il suit sa scolarité. Si l’école a recours au CNED, les parents devront donc payer des frais auprès de cet organisme en plus de ceux déjà déboursés pour la scolarité.

L’école locale

Il est aussi possible de scolariser son enfant dans une école locale qui ne possède donc aucune équivalence avec les programme de l’Education Nationale. Cependant, ces écoles permettent aux enfants d’apprendre parfaitement la langue du pays dans lequel ils résident, mais aussi la culture. C’est aussi une bonne façon de favoriser l’ouverture d’esprit des enfants. Mais, à leur retour en France, les diplômes et apprentissages qu’ils auront reçus sur place peuvent ne plus avoir aucune valeur. Ils peuvent aussi avoir des difficultés à suivre les cours à cause de la barrière de la langue, ce qui peut les retarder malgré eux. Enfin, les écoles locales n’ont pas toutes les mêmes qualités d’enseignement selon les pays. Il est donc important de vérifier avant une inscription si les apprentissages seront suffisants.

Crédits : Pxhere

Le CNED

Le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) est un établissement public placé sous la tutelle du Ministère de l’éducation nationale. Ainsi, le niveau acquis grâce aux enseignements du CNED est reconnu par tous les établissements scolaires français en métropole, mais aussi à l’étranger. Les cours du CNED commencent dès la primaire et sont dispensés jusqu’au lycée. Ils comportent des cours écrits, des devoirs, des cours audio sur CD, mais aussi des corrections personnalisées. Il s’agit donc d’une véritable école, mais à distance.

Pour s’inscrire au CNED, il faut avant tout obtenir un avis favorable des services culturels de l’ambassade du pays de résidence, sauf si l’inscription se fait dans le cadre d’une scolarité dans une école française. Les frais de scolarité varient en fonction du niveau de l’élève.

Les cours du CNED doivent être suivis avec autant de sérieux que des cours qui pourraient être donnés par un établissement scolaire traditionnel. Ainsi, en cas de manque d’assiduité, un signalement sera fait à l’inspection académique de l’Etat français.

L’internat français

Pour certains parents, le choix de l’école à l’étranger est trop difficile, ou alors trop restreint et ne correspond donc pas à leurs attentes. Ils peuvent donc décider de laisser leur(s) enfant(s) en France, dans un internat qui le(s) prendra en charge aussi bien en période scolaire que pendant les week-ends et les vacances. Cela permet d’assurer la continuité d’un enseignement de qualité et de ne pas trop les éloigner de leur vie en France. Cependant, ce choix peut être difficile à accepter pour l’enfant qui peut mettre environ un trimestre à s’habituer à cette nouvelle vie loin de sa famille. Il est tout de même possible de demander à un membre de la famille ou à un ami qui habite à proximité de sortir avec l’enfant pour qu’il puisse retrouver une semblant de vie familial et sociale en dehors de l’internat.

Il existe en France 14 établissements qui peuvent accueillir les enfants en formule « complète ». Il y en a des publics et des privés, mais aucun d’entre eux ne permet la scolarisation d’enfants en primaire.

Sources : MagicMaman, Union des Français à l’étranger

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