Les problèmes de fertilité sont de plus en plus courants chez de nombreux couples et le désir d’enfant peut devenir une véritable obsession. C’est la raison pour laquelle bon nombre d’entre eux se tournent vers la fécondation in vitro (FIV) pour maximiser leurs chances de pouponner. Seulement en France, la FIV n’est pas accessible à tous et les règles sont très strictes. C’est pourquoi plusieurs couples se tournent donc vers des pays étrangers pour espérer un jour avoir un enfant.
Qu’est-ce qu’une FIV ?
La fécondation in vitro est une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d’embryons. Elle consiste à faire féconder les ovules (ovocytes) et les spermatozoïdes des deux conjoints ensemble à l’extérieur du corps de la femme. Dans certains cas de stérilité définitive, il est possible de faire appel à des dons d’ovocytes ou de spermatozoïdes afin d’obtenir un ou plusieurs embryons qui seront ensuite implantés dans l’utérus de la femme.
La réglementation en France
En France, la fécondation in vitro intervient après plusieurs tentatives naturelles d’avoir un enfant et donc plusieurs échecs. Cependant, elle est réservée seulement aux couples hétérosexuels qui sont mariés, pacsés ou en concubinage. Il faut également qu’au moins un des deux membres du couple soit reconnu comme stérile ou infertile. La FIV intervient après de nombreux examens pour les deux membres du couple. Elle est également autorisée pour les personnes atteintes de maladies graves qui pourraient être transmises à l’enfant.
Les motivations d’une FIV à l’étranger
La FIV à l’étranger peut être une solution pour les couples qui ne rentrent pas dans les critères imposés en France pour en bénéficier (c’est-à-dire les couples homosexuels ou encore les personnes célibataires). Certaines femmes choisissent cette solution pour bénéficier d’un don d’ovocytes. En effet, dans certains pays, les femmes sont rémunérées pour donner leurs ovocytes, à la différence de la France qui souffre d’ailleurs d’une réelle pénurie. Ainsi, les délais sont également très longs, ce qui peut en décourager certaines.
En France, les 4 premières FIV sont entièrement prises en charge et remboursées. Seulement, à partir de la 5e, tous les frais sont à la charge du ou des demandeurs. Cependant, dans certains pays, les tarifs sont bien plus attractifs qu’en France, ce qui pousse de nombreuses personnes à y aller. Mais, dans certains cas, une FIV à l’étranger peut être remboursée. Pour cela, le couple doit pouvoir justifier qu’il souhaite faire une FIV à l’étranger si les délais d’attente sont trop longs en France et donc incompatibles avec le besoin médical du patient. De plus, il faut pouvoir répondre à toutes les règles imposées en France pour en bénéficier (couple hétérosexuel, justifier d’une stérilité ou d’une infertilité, 43 ans maximum ou qui n’a pas fait plus de 4 tentatives de FIV).
Les pays concernés
L’Espagne présente de très bons taux de réussite et est donc tout naturellement la destination première des couples français qui souhaitent bénéficier d’une FIV. La Belgique n’est pas très loin derrière puisqu’elle a comme l’Espagne l’avantage d’être un pays limitrophe de la France. On retrouve également l’Ukraine, la Russie, le Portugal, la Grèce, le Danemark, la Russie ou encore Chypre.
Il est cependant important de bien se renseigner sur la clinique avant de s’y rendre. Pour cela, rien de mieux que les forums sur lesquels de nombreux couples échangent leurs expériences. Certains gynécologues peuvent également orienter les couples vers des cliniques qui pratiquent la FIV à l’étranger, il vaut donc mieux leur demander directement leur avis, pour être sûrs de s’adresser à une clinique sérieuse. Il peut être aussi intéressant de comparer plusieurs devis avant de se lancer, puisque la fécondation in vitro est devenue un véritable business très lucratif.
Sources : La Boîte Rose, MagicMaman
