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Grands-parents : ils auraient un impact négatif sur la santé des enfants

Crédits : iStock

On le sait : les grands-parents font (presque à chaque fois) partie intégrante de la vie de leurs petits-enfants. Ils permettent de perpétuer certaines traditions, mais sont aussi là pour apporter leur petite touche dans la vie des enfants, grâce à leurs histoires et au temps qu’ils leur consacrent. Seulement, une récente étude démontrerait qu’ils seraient en fait mauvais pour la santé des petits-enfants.

De mauvais exemples

C’est une équipe de recherche de l’Université de Glasgow (Ecosse) qui fait état de cette découverte qui pourrait en surprendre certains : selon eux, les grands-parents auraient des effets néfastes sur la santé de leur(s) petit(s)-enfant(s). C’est après avoir analysé les données de 56 études réalisées dans 18 pays, dont les États-Unis, la Norvège et la Chine, entre autres, que les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion.

Selon eux, les grands-parents pourraient être en partie responsables de l’obésité des enfants. En effet, les grands-parents ont souvent tendance à être plus laxistes que les parents, et donc à accorder plusieurs sucreries aux enfants pour leur faire plaisir. Ils seraient également plus enclins à les récompenser avec de la nourriture et ne les pousseraient pas à faire des activités physiques. Il ne s’agit bien évidemment pas d’actes volontaires.

Les grands-parents auraient aussi tendance à exposer leurs petits-enfants au tabagisme passif. Certains auraient en effet pour habitude de fumer dans la maison et exposent donc les enfants à la fumée. Ils augmenteraient ainsi, sans le vouloir, le risque de cancer de leurs descendants.

Une étude à prendre avec du recul

Il est tout d’abord important de préciser que cette étude ne concerne absolument pas la France. Visiblement, dans les pays d’Europe du Nord, les grands-parents s’occuperaient moins de leurs petits-enfants que dans les pays du Sud.

Mais l’étude serait également biaisée, reconnaissent les chercheurs de l’Université de Glasgow, car elle ne prend absolument pas en compte les effets positifs des grands-parents sur les enfants, que ce soit en termes de santé, mais aussi sur le plan affectif. Or, cela pourrait largement contre-balancer le résultat de cette conclusion.

Quoi qu’il en soit, il est important de rappeler que les grands-parents représentent aujourd’hui une grande aide pour de nombreux couples, notamment en termes de garde d’enfants. Malheureusement, ils ne sont jamais pris en compte dans les campagnes de prévention, alors qu’ils passent eux aussi beaucoup de temps avec. Stephanie Chambers, auteure principale de l’étude, a d’ailleurs affirmé qu’« à l’heure actuelle, les grands-parents ne sont pas au cœur des messages de santé publique destinés aux parents et, à la lumière des résultats de cette étude, il est peut-être nécessaire de changer cela, étant donné le rôle prépondérant des grands-parents dans la vie des enfants ». Les résultats de cette étude ne doivent donc pas être pris au pied de la lettre.

Sources : MagicMaman, L’Express, BFM TV

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