L’accouchement est connu pour être un événement extrêmement douloureux. La souffrance de ce moment serait en effet incomparable à toutes les autres. C’est pour cette raison qu’il est aujourd’hui possible de donner naissance à son enfant avec l’aide d’une anesthésie. On parle régulièrement de la péridurale qui permettrait de mieux supporter les contractions. Cependant, il existe d’autres anesthésies possibles qui sont moins souvent proposées aux femmes, mais qui peuvent être tout aussi utiles que la péridurale.
La péridurale
Impossible d’aborder les anesthésies d’accouchement sans parler de la péridurale. Il s’agit de la solution la plus répandue qui serait aujourd’hui utilisée dans 75 % des naissances en France. Pour cela, l’anesthésiste insère entre la 3e et la 4e vertèbre lombaire un cathéter qui injecte un produit visant à « endormir » tout le bas du corps.
Le protoxyde d’azote
Les médecins peuvent également proposer à la future maman un masque pour respirer du protoxyde d’azote qui est un mélange d’azote et d’oxygène. Il va permettre au col de se relâcher progressivement ainsi qu’une meilleure oxygénation des tissus. Cela va donc réduire nettement les douleurs.
La rachianesthésie
Le principe de la rachianesthésie est exactement le même que celui de la péridurale. Seulement, elle va agir beaucoup plus rapidement et moins longtemps (environ 2 heures). Elle est ainsi généralement utilisée dans les cas de césarienne en urgence ou programmée.
L’anesthésie locale
Certains médecins peuvent proposer à la future maman une anesthésie locale au niveau des muscles du périnée. Cela va notamment permettre de limiter les douleurs liées au passage du bébé. Cependant, la sensation des contractions utérines sera la même.
L’anesthésie générale
L’anesthésie générale est aujourd’hui très peu pratiquée dans les accouchements. En effet, y avoir recours signifie forcément que la maman ne pourra ni voir ni toucher son bébé à sa naissance, et devra attendre plusieurs heures (le temps de son réveil) pour enfin le rencontrer. Une situation qui ne facilite donc absolument pas le lien mère-enfant pourtant essentiel dans les premières heures de vie de bébé. L’anesthésie générale est utilisée s’il y a une contre-indication pour la pose d’une péridurale ou d’une rachianesthésie ou si, dans l’urgence, les médecins constatent qu’aucune de ces solutions ne fait effet.
L’hypnose
Pour les femmes qui souhaitent utiliser une technique plus naturelle et moins intrusive, l’hypnose peut être la solution idéale. Pratiquée par une sage-femme ou un médecin spécialisé, l’hypnose peut devenir une préparation à l’accouchement à part entière et permettre le jour J de mieux gérer la douleur.