Depuis quelque temps, les variants de la Covid-19 prennent de l’ampleur dans l’Hexagone, ce qui inquiète les spécialistes et une grande partie de la population. En outre, comme depuis le début de la pandémie sur le territoire, une importante hétérogénéité existe entre les différentes régions. Ainsi, dans certains endroits, le nombre de cas est bien supérieur par rapport à la moyenne nationale. C’est notamment le cas en Moselle où le variant britannique circule beaucoup. Il s’agit d’une situation préoccupante qui amène bien des parents à ne plus vouloir envoyer leurs enfants à l’école. Ces derniers ont d’ailleurs reçu le soutien de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) qui semble parfaitement comprendre cette décision.
Une situation qui inquiète
Le département de la Moselle se situe dans la zone B, ce qui signifie que les vacances d’hiver débuteront samedi 20 février pour les élèves concernés. Or, c’est également sur ce territoire que le coronavirus circule le plus actuellement, ce qui explique les préoccupations des parents. En outre, les variants prennent de l’ampleur dans l’Est du pays, notamment celui venu du Royaume-Uni, et ils semblent toucher plus particulièrement les enfants en dépit de toutes les mesures mises en place au sein des établissements scolaires.
Malgré tous ces indicateurs, Laurent Touvet, le préfet de la Moselle, n’a pas souhaité avancer de quelques jours le début des vacances scolaires. Cette situation a énervé les parents d’élèves qui ont, pour beaucoup, la sensation d’envoyer leurs petits dans la gueule du loup.
Le soutien de la FCPE
Les parents ne sont pas les seuls à se préoccuper de la santé des enfants, puisque la FCPE de la Moselle affiche clairement son soutien aux parents qui souhaitent avancer de quelques jours le début des vacances. Dimanche 14 février, sur sa page Facebook, la Fédération a déclaré : « Vu l’ampleur de la crise, du manque de transparence et d’un protocole sanitaire ayant atteint ses limites, la FCPE Moselle soutiendra les parents qui auront décidé de ne pas envoyer leurs enfants à l’école cette semaine. Afin de faire cause commune, nous proposons un seul motif d’absence : mise en danger de notre enfant et de notre famille face à la situation sanitaire en Moselle liée à la Covid-19 ».
Si pour le moment, aucune donnée au sujet du taux d’absentéisme dans les écoles n’a été communiquée, l’académie de Nancy-Metz, contactée par 20 minutes, affirme qu’il s’agit de cas isolés. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a quant à lui promis qu’il y aurait plus de tests et de vaccins dans la région dans les prochains jours.
