Tout au long de ces neuf mois de grossesse, vous allez pouvoir observer votre petit ventre prendre de l’ampleur pour devenir si gros que vous ne verrez même plus vos pieds. Seulement, à l’intérieur, il n’y a pas uniquement un bébé, mais également le liquide amniotique dans lequel il baigne et qui pèse près d’un kilo au terme de la grossesse. Mais savez-vous vraiment de quoi est composé ce drôle de liquide essentiel au développement de votre enfant, et quel est son véritable rôle ?
Des substances nécessaires à l’évolution de bébé
Votre bébé baigne durant neuf mois dans un liquide clair et aqueux, le tout contenu dans une grande poche constituée de deux membranes : l’amnios et le chorion. Composé principalement d’eau (entre 97 et 99 %), le liquide amniotique possède aussi plusieurs éléments qui permettent au fœtus de bien se développer au cours de la grossesse. On retrouve en effet des sels minéraux, des protéines ou encore des matières sébacées. Votre bébé va d’ailleurs avaler entre 200 et 600 ml de ce liquide parfaitement stérile tous les jours afin de mettre en marche ses reins. Il y a également dans le liquide amniotique des sécrétions du fœtus, puisqu’il est bien obligé d’évacuer ce qu’il avale. Mais rassurez-vous, le liquide amniotique est sans cesse renouvelé.

Quelles sont les fonctions du liquide amniotique ?
Le niveau de liquide amniotique est surveillé par les médecins à chaque rendez-vous de suivi afin de s’assurer que la quantité est suffisante pour permettre au bébé un bon développement. En effet, ce liquide a différentes fonctions :
- Protéger votre bébé des bruits, mais aussi des chocs extérieurs
- Protéger vos organes des coups de pied de votre bébé
- Apporter tous les éléments nécessaires à son développement
- Donner à votre bébé une vraie liberté de mouvement, le tout en apesanteur
- Maintenir la température à 37 °C
- Protéger le bébé d’éventuelles infections
- Lubrifier les voies génitales en vue de l’accouchement
Le volume de liquide amniotique ne doit pas être trop bas, ni trop élevé. Généralement, lorsqu’il y en a trop, on parle d’hydramnios. Dans ce cas de figure, des contractions utérines peuvent apparaître, entraînant une rupture de la poche des eaux, et donc une naissance prématurée si le stade de la grossesse n’est pas encore suffisamment avancé. Ce genre de problème peut intervenir lorsque la mère souffre de diabète gestationnel.
À l’inverse, la quantité de liquide amniotique peut être très insuffisante, on parle alors d’oligoamnios. Cela peut se produire en cas de fissure prématurée de la poche des eaux.