Au sein des écoles, les maladies ont tendance à se répandre très rapidement. En effet, bien généralement, il suffit qu’un seul enfant soit malade pour que l’ensemble des élèves de l’établissement ne tarde pas à l’être également. Dans le Vaucluse, une situation plutôt particulière, qui a d’abord fait penser à une épidémie, a ainsi entraîné la fermeture de l’école Jean-Moulin de Pernes-les-Fontaines jusqu’au 15 février. En quelques jours seulement, plusieurs élèves ont soudainement présenté des symptômes tels que des nausées, des vomissements et des endormissements. Pour le moment, rien n’explique réellement d’où viennent ces symptômes qui ont forcément inquiété les parents.
De mystérieux symptômes
Depuis quelques jours, l’école Jean-Moulin de Pernes-les-Fontaines attire l’attention de bien des médias. Plusieurs élèves y ont en effet déclaré en très peu de temps des symptômes aussi violents que mystérieux : maux de tête, vomissements, endormissement, maux de ventre, etc. Par mesure de précaution, l’école a fermé ses portes afin de ne pas contaminer de nouveaux petits. Pendant ce temps, l’Agence régionale de santé (ARS) et Santé Publique France vont mener une enquête afin de découvrir ce qui a pu causer de tels symptômes.
La préfecture du Vaucluse a déclaré : « Des analyses ont été réalisées dans les locaux sur les fluides (eau, air) ainsi que l’alimentation. À ce stade, les premières analyses n’ont révélé aucune anomalie et les contrôles se poursuivent ». Quelques jours plus tard, il a été annoncé que « les contrôles de l’environnement vont se poursuivre avec un diagnostic de la ventilation, la mesure, dans les classes, des paramètres de confort (CO2, température hygrométrie) et des mesures de qualité de l’air notamment formaldéhyde et benzène ».
Un lien avec la Covid-19 ?
Bien évidemment, dans le contexte sanitaire actuel, il est tout à fait normal de se demander si ces symptômes ne sont pas ceux du coronavirus. Dans un premier temps, la préfecture du Vaucluse a déclaré : « Il n’y a pas de cas COVID 19 diagnostiqués, les dépistages ayant été effectués tant auprès des élèves que des parents s’étant révélés négatifs ». Cependant, quelques jours plus tard, de nouvelles informations sèment le trouble : le 4 février, un cas de Covid a été détecté chez une élève de CM1-CM2, et le vendredi, un second cas a été trouvé dans l’école maternelle qui est voisine de l’école primaire.
Un collectif de parents a quant à lui annoncé une autre thèse : celle du masque dont le port est obligatoire dans les écoles. Selon eux : « La piste du port prolongé du masque et de l’intoxication au CO2 doit être vérifiée absolument ».