L’Argentine est en émoi depuis quelques jours à la suite de la mise en lumière d’une sordide histoire de viol. Une jeune fille de 10 ans en a été la victime et serait aujourd’hui enceinte de son agresseur.
Une grossesse précoce
La fillette de 10 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, est originaire de la province de Mendoza, dans l’ouest du pays, et se plaignait depuis plusieurs jours de douleurs abdominales auprès de sa mère qui s’est empressée de l’amener à l’hôpital afin de déterminer la cause de ses maux. Après plusieurs examens, les médecins sont formels : la jeune fille est enceinte de 32 semaines, c’est-à-dire huit mois.
Selon Alejandro Gullé, procureur général de la Cour de justice de la province, « la mineure ne s’était pas rendu compte de sa grossesse. Elle est un peu forte et ne s’était pas aperçue qu’elle était enceinte ».
Un cas qui n’est pas isolé
À la suite de l’audition de la jeune fille, son oncle âgé de 23 ans qui serait à l’origine de cette grossesse à la suite d’un viol a été arrêté par les autorités argentines et pourrait être incarcéré pour « abus sexuel aggravé ». Le jeune homme avait vécu quelques mois au sein de cette famille modeste. Des tests génétiques vont être effectués afin de déterminer s’il est oui ou non le père biologique de cet enfant.
48 heures après la découverte de cette grossesse, une autre fillette âgée de 11 ans cette fois a été admise à l’hôpital régional Antonio Scaravelli, à Tunuyan, dans l’ouest du pays. Cette dernière serait également enceinte de 25 semaines (six mois) selon les médecins. C’est ici son beau-père qui est soupçonné de l’avoir violée.
Avortement interdit en Argentine
Il faut savoir qu’en Argentine, l’avortement est interdit et même considéré comme un délit, sauf en cas de viol ou de mise en danger de la santé de la mère. Cependant, dans le cas de la fillette de 10 ans, le parquet a refusé qu’elle ait recours à l’IVG en raison de l’avancement de la grossesse. Ses parents devront donc décider s’ils souhaitent s’occuper de l’enfant ou bien le faire adopter.
Sources : Europe 1, Top Santé
