Les États-Unis sont mondialement connus pour ses burgers, sa diversité ethnique, mais aussi malheureusement pour ses nombreuses fusillades. Il y a encore quelques semaines, une église était attaquée, faisant 26 morts. Pour tenter malgré tout de protéger les enfants de ces horreurs, une école recommande aux parents d’élèves des panneaux pare-balles pour cartables. Alors bonne ou mauvaise idée ?
Une triste réalité
C’est une école primaire catholique de Floride, la Florida Christian School, qui a eu la surprenante idée de proposer aux parents d’élèves des plaques de blindage à insérer directement dans les sacs à dos des enfants. George Hulla, chef de sécurité de l’établissement et initiateur de ce projet, explique : « Ce n’est qu’un outil, je préfère être préparé au pire qu’être bloqué après avoir dit “Ah, si seulement on avait fait ça” ».
Pourtant, les établissements scolaires américains ne sont pas en reste en termes de sécurité : caméras de surveillance, vigiles au sein des écoles ou encore détecteurs de métaux à l’entrée. Mais cela ne semble pas pour autant être une solution pour faire baisser le nombre de tueries de masse dans le pays, puisque le 14 novembre dernier encore 5 personnes étaient tuées dans une école primaire de Californie et une dizaine ont été blessées. Un constat très alarmant donc, qui force les parents d’élèves à chercher continuellement de nouvelles solutions pour préserver leurs enfants de ces horreurs.
Des exercices pour gérer ces situations
Ce genre de dispositif n’est pas nouveau, et certains parents avaient déjà pris le soin d’équiper les cartables de leurs enfants. C’est cependant la première fois qu’un établissement scolaire propose lui-même de commercialiser ces blindages. Une nécessité lorsqu’on sait que 10 000 personnes sont tuées chaque année aux États-Unis dans des fusillades.
George Hulla explique qu’avant cela, il avait déjà mis en place des exercices à destination des élèves et des professeurs afin de leur apprendre à adopter les bons gestes si jamais une fusillade éclate. Les élèves apprennent à présent à se protéger avec leur cartable comme bouclier.
Une démarche qui fait froid dans le dos, mais qui semble tout de même nécessaire dans un pays où le port d’arme est toujours autorisé et fait même partie du quotidien.
Sources : Terrafemina, Au Féminin, MagicMaman
