On en parle de plus en plus depuis quelques années : l’allergie aux protéines de lait de vache. Généralement, il est possible de la diagnostiquer dès l’enfance, notamment en observant certains comportements et réactions chez l’enfant lorsqu’il est en contact avec du lait de vache. Seulement, cette allergie peut aussi très facilement être confondue avec des maux de ventre à répétition et les parents peuvent donc rapidement passer à côté.
1) Une allergie difficile à diagnostiquer
L’allergie aux protéines de lait de vache peut se manifester sous deux formes, et c’est bien cela qui rend son diagnostic difficile. Pour la première, les symptômes vont apparaître dans les heures qui suivent la consommation de lait de vache, avec notamment de l’urticaire, des maux de ventre, une crise d’asthme, une conjonctivite, ou même un choc anaphylactique pouvant aller jusqu’à provoquer la mort. Puisque dans ce premier cas, les symptômes sont bien visibles, l’allergie peut être plus simple à diagnostiquer.
Seulement, dans la grande majorité des cas, l’allergie ne se manifeste que bien plus tard, ce qui rend donc le diagnostic bien plus difficile à établir. Et puisque les signes sont tardifs, les tests pour déceler une allergie se révèlent négatifs. Ainsi, si vous avez tout de même quelques soupçons au sujet d’une potentielle allergie aux protéines de lait de vache chez votre enfant, n’hésitez pas à supprimer durant un temps tous les produits laitiers de son alimentation afin de voir s’il y a un changement ou non. En les réintroduisant petit à petit, vous pourrez constater s’il y a une rechute ou non.
2) Les femmes qui allaitent doivent parfois elles aussi supprimer les produits laitiers de leur alimentation
Si un bébé est allergique aux protéines de lait de vache, l’allaitement reste la meilleure solution. Le mieux reste donc de privilégier l’allaitement exclusif dans ce genre de situation. Seulement, pour être sûr que l’enfant ne soit jamais en contact avec les protéines de lait de vache, il vaut mieux que la mère elle-même arrête d’en consommer le temps de l’allaitement, afin de prendre le moins de risques possible.
3) Des produits de substitution pas toujours adaptés
Les médecins recommandent aux parents de privilégier l’allaitement, car les produits de substitution au lait de vache ne sont pas toujours adaptés. S’il est vrai qu’il n’y a plus de protéines de lait de vache dedans, il y a d’autres protéines qui ne sont pas vraiment adéquates pour un bébé. En ce qui concerne le lait de chèvre ou celui de brebis, ils peuvent aussi être à l’origine d’allergies. Quant aux laits végétaux, ils ne sont pas du tout adaptés aux besoins nutritionnels d’un bébé.
4) Une allergie qui ne dure pas toute une vie
Fort heureusement, et dans la grande majorité des cas, l’allergie aux protéines de lait de vache disparaît dans les premières années de vie de bébé. Ainsi, aux alentours d’un an, et avec l’accord d’un allergologue, il est possible de réintroduire progressivement les produits laitiers dans l’alimentation de votre enfant afin de constater s’il fait une rechute ou non.
5) Des problèmes de santé pour la suite
Il faut savoir que même si l’allergie aux protéines de lait de vache disparaît avec le temps, elle peut tout de même laisser des séquelles sur la santé de l’enfant. Il aura en effet plus de risque de développer de l’asthme, une rhinite allergique ou bien d’autres allergies.