Le congé maternité en France dure au total 16 semaines, qui sont généralement réparties afin d’avoir 6 semaines à la fin de la grossesse et 10 après la naissance du bébé, même si une femme peut les répartir comme elle le souhaite. Seulement, il est possible de bénéficier de plus de semaines encore, grâce au congé pathologique, prescrit par votre médecin ou votre gynécologue.
Le congé pathologique pour des cas bien précis
Le congé pathologique permet à une femme enceinte de bénéficier de 15 jours supplémentaires par rapport au congé maternité traditionnel. Ils peuvent être répartis selon la volonté de la future maman, même si généralement ils précèdent le début du congé maternité. Seulement, toutes les femmes ne sont pas autorisées à profiter de cela. En effet, le congé pathologique est seulement prescrit aux femmes qui souffrent d’hypertension, de diabète gestationnel, qui présentent un risque d’accouchement prématuré ou encore en cas de grossesse multiple. Durant cette période, la future maman sera indemnisée à 84 % de son salaire, comme pour un congé maternité.
Durant le congé pathologique, la femme enceinte est considérée comme malade et doit donc faire acte de présence chez elle, car elle peut tout à fait être contrôlée par l’Assurance maladie.
Le médecin devra lui-même évaluer si oui ou non le congé pathologique est nécessaire selon le cas. S’il est justifié, il faudra alors que la future maman en informe son employeur dans un délai de 48 heures.
Le congé pathologique post-accouchement
Il est également possible de se faire prescrire un congé pathologique à la suite de l’accouchement, mais encore une fois sous certaines conditions : complications liées à une césarienne, dépression postnatale ou encore problèmes de santé liés à l’accouchement. Il est d’une durée de 28 jours maximum, et est également uniquement prescrit par un médecin. La seule différence ici est l’indemnisation, puisque la jeune maman touchera seulement 50 % de son salaire. Son employeur peut cependant compléter cette somme afin qu’elle bénéficie de l’intégralité de son salaire. Il est donc important de bien se renseigner, même si lorsqu’une femme prend un congé pathologique à la suite de son accouchement, elle le fait surtout par obligation. Cependant, il faut bien reconnaître que ce problème de rémunération peut encourager certaines femmes à reprendre le travail malgré des problèmes de santé qui peuvent être importants et qui méritent pourtant du repos.