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Congé maternité : tout ce que vous devez savoir

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Au moment de la grossesse, de nombreuses démarches administratives doivent être faites, dont le congé maternité. À ne pas confondre avec le congé parental, le congé maternité est accessible pour toutes les futures mamans, quel que soit leur emploi. Si vous aviez encore quelques doutes à son sujet, voici toutes les réponses à vos questions.

Congé maternité, pour qui ?

Le congé maternité s’applique pour toutes les femmes enceintes, qu’elles travaillent dans le privé, dans la fonction publique, à temps partiel, en CDD, et même si elles sont au chômage. Ce droit essentiel leur permet de s’accorder quelques semaines de repos avant l’accouchement, mais également après. En effet, une femme enceinte de son premier enfant, et pour qui la grossesse se déroule sans difficulté, peut bénéficier de 6 semaines de congé prénatales (avant l’accouchement), et de 10 semaines postnatales (après l’accouchement). Cependant, cela peut varier selon les cas. Pour une femme qui attend des jumeaux, son congé maternité sera rallongé à 34 semaines, 46 si elle attend des triplés ou plus, et 26 semaines s’il s’agit de son troisième enfant ou plus. La durée du congé maternité peut également dépendre de la volonté de la future-maman : elle peut en effet choisir de l’écourter, même si le Code du travail impose une période de repos obligatoire de 8 semaines minimum, dont 6 après l’accouchement.

Crédits : Pixabay – trestletech

Comment faire la demande ?

Pour bénéficier du congé maternité, vous devez au préalable déclarer votre grossesse à votre Caisse primaire d’assurance maladie, mais aussi à la Caisse d’allocations familiales, et ce, avant votre 14e semaine de grossesse. Vous pourrez ainsi bénéficier de la prise en charge à 100% de vos examens de santé ainsi que des prestations de la Caf.

En ce qui concerne votre employeur, il n’y a aucune obligation légale de délai et de forme pour l’informer de votre grossesse. Cependant, il est préférable de le faire le plus tôt possible, tout d’abord par courtoisie, afin qu’il puisse organiser votre absence, mais aussi afin d’être mieux protégée. En effet, si pendant la période d’essai un employeur peut licencier une femme enceinte pour tout autre motif que la grossesse, il lui est interdit de la licencier en dehors de celle-ci, sauf pour faute grave non liée à la grossesse ou s’il ne peut maintenir son contrat (s’il dépose bilan par exemple). Le congé maternité permet donc d’avoir une protection absolue, du moins durant cette période, puisque l’employeur a parfaitement le droit de vous licencier après. Vous pouvez donc l’informer dès que vous avez confirmation de votre grossesse par lettre recommandée avec accusé de réception, dans laquelle vous pouvez joindre un certificat de grossesse de votre médecin.