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Burn-out maternel : il concernerait un tiers des mères

Crédits : iStock

Accueillir un enfant n’a rien de simple, tout particulièrement pour une jeune maman. La grossesse est en effet un événement très riche en émotions, qu’elles soient positives ou négatives. L’accouchement est en outre souvent considéré comme une véritable épreuve physique et n’est pas plus facile à vivre en termes de sentiments. On retrouve ensuite le post-partum, qui est généralement un dur retour à la réalité pour les jeunes parents. Forcément, après tant d’épreuves, les femmes se sentent bien souvent complètement désœuvrées et risquent de sombrer dans le burn-out. Un phénomène qui touche malheureusement un tiers des jeunes mères.

Une mère sur trois vivrait le burn-out

Le terme « burn-out » est de plus en plus utilisé et connu. Il désigne un épuisement physique et moral. Il peut se produire au travail, notamment pour les personnes qui subissent au quotidien des pressions importantes, mais également à la maison. Malheureusement, dans bien des cas, ce sont les femmes qui sont victimes de ce trop-plein. Elles sont effectivement très souvent considérées comme celles qui doivent assumer la majeure partie des tâches ménagères et doivent en plus de cela jongler avec leur propre emploi. En bref, le quotidien peut devenir extrêmement fatigant.

D’ailleurs, d’après une récente étude menée par l’Ifop, les jeunes mères seraient très nombreuses à vivre le triste phénomène du burn-out maternel. En effet, elles sont 34 % à affirmer être épuisées par la parentalité, aussi bien sur le plan physique qu’émotionnel. Il s’agit donc d’une preuve que le fait d’être maman est extrêmement prenant, peut-être même un peu trop parfois.

Le burn-out maternel : un passage obligé ?

Dans le détail, on découvre que lorsque les femmes s’occupent d’enfants de moins de sept ans, les femmes sont 14 % à affirmer vivre actuellement une situation de burn-out. Elles sont aussi 20 % à confier avoir déjà vécu une situation de ce genre dans le passé. Malheureusement, le fait de vivre une fois le burn-out maternel ne signifie pas qu’il ne fera plus jamais son apparition dans le futur. Quatre femmes sur dix estiment en effet qu’elles pourraient très bien revivre une situation similaire dans le futur.

Si le burn-out maternel est si commun chez les femmes, c’est en grande partie à cause de la charge mentale qu’elles assument chaque jour. Elles sont en effet 43 % à ne pas se sentir accompagnées et soutenues dans leur quotidien, aussi bien par leur partenaire que par des organismes dédiés à cela. Or, en cas de baisse de moral, et surtout si cela s’accompagne du sentiment de ne plus réussir à assumer le quotidien, il est important de se tourner rapidement vers des infrastructures spécialisées, pour justement éviter de sombrer dans le burn-out.