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Début de grossesse : comment interpréter le taux bêta-HCG

Crédits : iStock

Si de nombreuses femmes découvrent leur grossesse à la suite d’un test de grossesse, ces dernières vont généralement confirmer ce résultat par une prise de sang. En effet, même si les tests de grossesse sont relativement fiables aujourd’hui, il est toujours possible d’être confronté à une erreur. La prise de sang permet donc de vérifier si le résultat est juste au non grâce au taux bêta-HCG. C’est aussi un excellent moyen pour savoir approximativement depuis quand la grossesse a débuté. Seulement, il n’est pas toujours simple de comprendre ces résultats qui peuvent sembler très abstraits.

Qu’est-ce que le taux bêta-HCG ?

L’hormone chorionique gonadotrope, également appelée bêta-HCG est sécrétée uniquement durant la grossesse. Elle est en réalité sécrétée par le chorion qui est une membrane extérieure de l’embryon. Si le taux de bêta-HCG existe dès le début de la grossesse, il n’est détectable qu’à partir du 10e jour de la grossesse grâce à une prise de sang.

Comment interpréter les résultats ?

Après la prise de sang et au moment de recevoir les résultats, ces derniers sont en principe très bien expliqués par le laboratoire en question. Seulement, il peut être difficile de comprendre à quel moment la grossesse a débuté. Le taux bêta-HCG est en effet variable au fil des semaines. En dessous de 5Ul/L, cela signifie qu’il n’y a pas de grossesse. Si la femme est bel et bien enceinte, son taux va alors augmenter progressivement au cours des huit premières semaines et doubler environ toutes les 48 heures. Après un pic entre la 7e et la 12e semaine de grossesse, le taux bêta-HCG va ensuite diminuer jusqu’à l’accouchement.

En principe, afin de connaître le début de la grossesse, il suffit de voir le taux inscrit et de le comparer au tableau informatif fourni par le laboratoire.

Le taux bêta-HCG permet aussi de suivre le déroulé de la grossesse au cours des premières semaines de grossesse. En effet, en cas de fausse couche ou de grossesse extra-utérine, le taux va soudainement chuter et ainsi être bien en deçà de la moyenne par rapport à la semaine qui correspond, ce qui signifie que la grossesse n’est pas viable.

Cette simple prise de sang peut également révéler une grossesse multiple dans certains cas. Bien souvent, lorsqu’il y a plusieurs embryons, le taux est bien plus élevé que la normale. Cependant, l’inverse n’est pas toujours vrai. Si le taux est relativement élevé, cela ne veut pas forcément dire qu’il s’agit d’une grossesse multiple. Mieux vaut attendre la première échographie pour confirmer si oui ou non il y a plus d’un embryon.