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Syndrome d’alcoolisation fœtale : de lourdes répercussions

Crédits : iStock

Le samedi 9 septembre 2017 avait lieu la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). L’alcool durant la grossesse peut en effet représenter un réel fléau pour le fœtus et provoquer d’importantes malformations, qu’elles soient physiques ou psychiques.

L’alcool à bannir !

L’alcool peut être très dangereux pour le fœtus, c’est la raison pour laquelle il doit être complètement banni durant les neuf mois de grossesse. Il représente en effet un véritable poison que le bébé ne peut pas encore évacuer seul : son rein et son foi ne sont pas suffisamment développés et ne pourront donc pas s’en débarrasser. Qu’il soit consommé au début de la grossesse ou lors des dernières semaines, l’alcool peut avoir des répercussions potentiellement gravissimes sur la future vie du bébé.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale

En France, chaque année, 1,3 bébés sont concernés par le syndrome d’alcoolisation fœtale, qui touche également 9% des naissances en Europe. Il se caractérise notamment par une malformation du visage (fentes palpébrales raccourcies, un sillon naso-labial lisse, allongé et effacé, ainsi qu’une lèvre supérieure mince), un retard de croissance (qui peut aussi bien concerner la taille et le poids que le périmètre crânien du bébé), des difficultés d’apprentissage, des troubles du langage, du comportement ou de la sociabilisation, et même un retard mental. Les causes peuvent donc être terribles pour un enfant qui peut subir de lourdes difficultés tout au long de sa vie.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale peut également être la cause de comportements à risques dans la vie future du bébé (toxicomanie, délinquance, etc.). Les risques sont donc importants et peuvent être présents même lorsque la mère ne boit qu’un petit verre pour les grandes occasions.

Quelle fréquence ?

Le syndrome d’alcoolisation fœtale est le forme la plus grave de malformations liées à la consommation d’alcool durant la grossesse. Généralement, elle survient lorsque la mère boit plusieurs verres d’alcool par jour (environ 6 par jour ou 45 par mois). Mais cela n’est pas pour autant un phénomène rare et concerne tout de même 8000 naissances par an en France. Cependant, les médecins recommandent aux futures mamans de ne pas boire du tout d’alcool durant toute la grossesse. La tolérance zéro est donc le comportement le plus sage à adopter, puisque même un seul verre peut provoquer quelques problèmes à la naissance du bébé.