Après deux mois de confinement afin d’éviter la propagation du coronavirus, le gouvernement a annoncé il y a quelques jours une réouverture des écoles le 11 mai. Une décision qui a surpris de nombreuses personnes et qui a amené de nombreux parents à la contester. Ces derniers ont effectivement dénoncé un manque de cohérence de la part du gouvernement et ont le sentiment de faire prendre des risques à leurs enfants et par extension à leur famille avec ce retour à l’école. Ainsi, un récent sondage mené par Odoxa-Denstu Consulting pour Le Figaro et France Info affirme que deux Français sur trois n’enverront pas leurs enfants à l’école à partir du 11 mai.
Une rentrée des classes appréhendée
À l’approche du mois de mai et donc de la rentrée des classes, nombreux sont les parents inquiets des conditions dans lesquelles les enfants retrouveront les bancs de l’école. Progressivement, le gouvernement donne plus d’informations sur cette fameuse rentrée qui mettra fin à deux mois de confinement et d’école à la maison pour les enfants et les parents. Cependant, avec la situation sanitaire, les parents ne sont pas forcément sereins à l’idée de replacer leurs enfants à l’école. Il faut dire que la peur du virus est omniprésente et qu’il est donc parfaitement légitime d’avoir peur que les enfants y soient confrontés et qu’ils le « ramènent » à la maison.
Si le gouvernement a déjà annoncé que cette rentrée scolaire se ferait sur le principe du volontariat et qu’il n’y a donc aucune obligation à remettre ses enfants à l’école, une majorité de Français semble avoir décidé de ne pas les renvoyer sur les bancs de l’école.
Une rentrée qui ne fait pas l’unanimité
Selon un sondage Odoxa-Denstu Consulting pour Le Figaro et France Info, deux Français sur trois ont déjà fait le choix de ne pas renvoyer leurs enfants à l’école à partir du 11 mai. Ils sont d’ailleurs 63 % à penser que cette réouverture des écoles est une mauvaise décision.
Pour 62 % des Français ayant des enfants, cette décision est uniquement motivée par des motifs économiques afin de les pousser à reprendre rapidement le travail. Le Président de la République a quant à lui affirmé que cette rentrée scolaire visait uniquement à réduire les inégalités entre les élèves.
Malgré toutes les mesures promises par le gouvernement (salles de classe désinfectées, groupes réduits, rentrée décalée en fonction des niveaux, etc.), les parents ne semblent pas vraiment convaincus et craignent tout de même pour leurs enfants. Une majorité de petits écoliers français rentreront donc certainement à l’école au mois de septembre pour débuter une nouvelle année scolaire.
