Si les parents attendent souvent le moment de la diversification alimentaire avec impatience, ils ne sont pourtant pas au bout de leurs peines. En effet, avec l’arrivée de nouveaux aliments dans l’alimentation de bébé, c’est aussi le début des ennuis pour les parents qui vont devoir faire face aux goûts parfois très prononcés de leur petit. Seulement, impossible de rester sur un échec, surtout lorsque ce dernier refuse tous les aliments sains tels que les fruits ou les légumes, qui sont pourtant essentiels à son développement, mais aussi à son apprentissage du goût. Pour venir à bout de ces refus, il faut donc parfois redoubler d’imagination.
1) Le laisser utiliser ses doigts
Les enfants, même au plus jeune âge, ont besoin de se sentir autonomes et de pouvoir faire les gestes les plus simples tout seuls. Ils voient bien que leur entourage arrive à manger sans l’aide de qui que ce soit et veulent donc reproduire la même chose. S’il est encore un peu tôt pour initier votre petit à manger avec des couverts, vous pouvez toujours lui permettre de découvrir les aliments dans son assiette directement avec ses doigts. Vous pouvez également lui proposer une cuillère, mais sans lui forcer la main. C’est une bonne façon pour lui de se familiariser avec les textures et les goûts, sans pour autant avoir la pression des parents qui lui demandent de finir son assiette. En effet, c’est généralement en demandant quelque chose à un enfant qu’il va faire tout le contraire.
2) S’adapter à ses goûts
Même si cela peut sembler contradictoire avec la volonté de faire manger de tout à votre enfant, vous allez pourtant devoir vous faire une raison : votre petit est aussi en train de se créer ses propres goûts et ne pourra pas manger de tout plus tard puisque certains aliments ne lui plairont tout simplement pas. Pour éviter que les repas ne deviennent une véritable guerre, remplacez les aliments qu’il n’aime pas par d’autres qui lui apporteront tout autant de bénéfices. Et surtout, gardez à l’esprit que la diversification alimentaire est une étape cruciale pour un enfant, mais aussi très déstabilisante, puisqu’il se retrouve du jour au lendemain confronté à une très grande variété de goûts différents. Il va donc lui falloir du temps avant qu’il puisse s’habituer à tout cela.
3) Attiser sa curiosité
Les enfants ne doivent pas voir les repas comme des moments difficiles durant lesquels ils vont devoir faire des concessions et goûter de tout simplement pour « faire plaisir à papa et maman ». Il s’agit d’ailleurs là d’un très mauvais argument souvent donné par les parents pour convaincre les petits de finir leur assiette ou bien de goûter un nouvel aliment. De cette façon, l’enfant risque simplement de culpabiliser de décevoir ses parents et va donc se forcer à manger alors qu’il n’en a pas réellement envie. Plutôt que de prendre le problème de cette façon-là, vous devez plutôt donner vraiment envie à votre enfant de manger, sans que cela relève du compromis. Racontez-lui des histoires à propos de ce légume, ou encore comment vous l’avez cuisiné et à quel point cette méthode est différente dans d’autres pays. Petit à petit, il s’intéressera très certainement davantage aux aliments et voudra donc les découvrir sous d’autres formes.
4) La patience
La règle d’or lorsqu’il est question de convaincre son enfant de goûter des aliments reste la patience, qui doit être à toute épreuve. Vous devez savoir que vous n’arriverez pas à vos fins rapidement et qu’il va donc falloir prendre sur vous. Plutôt que de vous arracher les cheveux, respirez une bonne fois pour toutes et ne perdez pas espoir. Peut-être que demain, le repas sera meilleur pour lui. Enfin, ne vous inquiétez pas pour votre enfant s’il refuse de manger ce que vous lui proposez : il ne se laissera pas pour autant mourir de faim !