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Allaitement : est-il possible de se faire tatouer ?

Crédits : iStock

Si pendant de nombreuses années, le tatouage était un acte plutôt marginal, réservé uniquement aux membres de gangs, il est aujourd’hui devenu relativement banal, et même très répandu. Qu’il soit fait dans le but de passer un message ou à des fins esthétiques, le tatouage a réussi à convaincre presque tout le monde, tous genres et catégories sociales confondus. Seulement, il n’est pas toujours possible de réaliser un tatouage, notamment durant la grossesse. Malgré cela, est-il possible de se faire tatouer lorsqu’on allaite ?

Très peu d’études sur le sujet

Si l’allaitement et le tatouage existent tous deux depuis des centaines d’années, très peu d’études se sont demandé si les deux étaient compatibles. On sait d’ores et déjà qu’il ne faut pas se faire tatouer au cours d’une grossesse, mais en est-il de même durant l’allaitement ? Il existe plusieurs avis sur la question, notamment venant de professionnels du tatouage, mais les scientifiques ne se sont pas vraiment penchés sur la question.

Des normes d’hygiène irréprochables

Si vous êtes actuellement en train d’allaiter votre enfant, vous feriez donc peut-être mieux d’attendre le sevrage de votre bébé avant de vous lancer dans le projet d’un tatouage afin de ne prendre aucun risque inutile. Si vous vous êtes lancée dans un allaitement long, vous n’avez peut-être pas forcément envie d’attendre des mois avant de voir se réaliser votre rêve de tatouage.

Dans ce cas de figure, vous devez informer au préalable le professionnel qui va vous tatouer. Il doit en effet savoir que vous êtes actuellement en plein allaitement afin qu’il prenne lui-même toutes les précautions d’hygiène nécessaires pour ne pas risquer une infection ou une contamination. D’ailleurs, certains lactariums refusent les dons de femmes qui viennent de se faire tatouer. Mieux vaut donc jouer la carte de la prudence.

Les infections ne représentent pas le seul risque pour une maman allaitante. En effet, comme l’explique Géraldine Blanquet-Manquat, présidente de la Leche League France : « Certains colorants contiennent des nanoparticules pouvant avoir un effet cancérigène. Normalement, elles sont censées rester sous la peau et ne pas atteindre la circulation sanguine et le lait maternel, mais comme nous l’avons dit, la littérature médicale sur le sujet est mince et les connaissances restent limitées ».