Pour beaucoup de femmes, l’allaitement représente la suite logique de la grossesse et de l’accouchement. Le corps humain est en effet capable de nourrir un enfant plusieurs mois, voire plusieurs années après sa naissance. Cependant, l’allaitement peut également être très contraignant pour certaines mamans qui souhaitent donc y mettre un terme d’elles-mêmes. D’autres au contraire mettent tout en œuvre pour donner le sein jusqu’à ce que l’enfant demande lui-même d’arrêter. On parle alors de sevrage naturel.
Le sevrage naturel : à quel âge ?
Le servage naturel n’est pas vécu de la même façon par toutes les mamans et tous les enfants. Il ne s’agit absolument pas d’une valeur universelle, car tout le monde ne vit pas l’allaitement de la même manière. Généralement, le moment du sevrage dépend aussi des autres acquisitions de l’enfant, comme la propreté, la marche ou la parole. Quoi qu’il en soit, on parle de sevrage naturel lorsqu’il intervient après la première année de l’enfant. Le plus souvent, il se situe entre deux ans et quatre ans. Une fourchette qui est donc relativement large et qui laisse le temps à tous les enfants d’arrêter la tétée lorsqu’ils se sentent réellement prêts à cela. Dans certains peuples, comme en Mongolie par exemple, le sevrage naturel peut avoir lieu aux alentours des sept ans de l’enfant.
Comment vivre le sevrage naturel ?
Le sevrage naturel consiste tout simplement à donner le sein à son enfant jusqu’à ce que ce dernier choisisse lui-même d’arrêter. Il s’agit généralement d’un véritable cheminement qui s’étale sur plusieurs années. Pourtant, le sevrage naturel a parfois encore une mauvaise réputation en France et est souvent considéré comme une volonté de la mère de ne surtout pas briser le lien avec son enfant. Cela dit, il est important de rappeler qu’au fil des mois et des années, les tétées sont de moins en moins nombreuses. Dès le début de la diversification alimentaire, aux alentours de six mois, l’enfant va commencer à espacer de plus en plus les tétées qui seront ainsi moins nombreuses. Comme pour du lait artificiel donné au biberon, le lait maternel représente progressivement un simple complément à l’alimentation de l’enfant.
Les femmes qui font le choix du sevrage naturel font donc bien souvent face à des critiques et des pressions sociales. Certaines peuvent même faire le choix d’y renoncer tant le regard des autres peut être difficile à vivre. Pourtant, le sevrage naturel peut présenter de nombreux avantages.
Les avantages du sevrage naturel
Le sevrage naturel n’est pas encore réellement répandu en France alors qu’il peut être aussi bénéfique pour la mère que pour son enfant. Avec cette méthode, le petit peut renoncer à l’allaitement lorsqu’il en a réellement envie et surtout quand il se sent vraiment prêt à cela. Il va également pouvoir bénéficier de tous les avantages du lait maternel et notamment les anticorps qui vont améliorer son immunité. Dans de nombreux cas, l’allaitement devient aussi progressivement un vrai moment de partage entre la mère et son petit. Une relation spéciale peut ainsi se tisser, et ce, sur plusieurs années dans le cas du sevrage naturel.
La mère aussi peut trouver bien des avantages au sevrage naturel. La sécrétion d’hormones au moment des tétées permet en effet une certaine relaxation qui est très bénéfique, notamment pour lutter contre le stress. Le sevrage naturel est aussi une excellente façon de permettre à sa poitrine de retrouver sa taille normale progressivement et ainsi d’éviter les vergetures sur les seins. Enfin, le fait de donner le sein durant plusieurs années est également un véritable gain de temps pour les parents. Il est en effet inutile de préparer le biberon au préalable et de toujours avoir un stock de lait en poudre pour cela.