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Une association britannique publie une vidéo choc contre le cyberharcèlement

Crédits : Pixabay - kaboompics

Le cyberharcèlement est un mal qui touche de plus en plus les jeunes. Il est d’ailleurs la cause de nombreux états de dépression, mais aussi de suicides. Pour tenter de faire prendre conscience aux adultes de sa gravité, une association britannique a publié une vidéo qui a pour but de choquer et donc de faire réagir.

Une scène de la vie de tous les jours

Pour que cette campagne ait l’effet escompté, l’association britannique PAPYRUS – Prevention of the Young Suicide (« prévention du suicide des jeunes ») a souhaité frapper fort afin de faire réagir sur le cyberharcèlement. Et pour cela, quoi de mieux qu’une scène de la vie de tous les jours que tous les parents connaissent bien et ont pour habitude de reproduire ? C’est en effet en montrant quelque chose de familier qu’il est possible de toucher le plus grand nombre. Le clip vidéo, diffusé le 6 février, montre ainsi une jeune maman qui accompagne sa fille se coucher. Avant de la laisser s’endormir, elle lui lit une histoire, comme le font de nombreux parents. Seulement là, l’histoire n’est pas aussi belle que celles qu’on a pour habitude d’entendre.

En effet, les mots prononcés par la mère à l’encontre de la fillette sont très durs : « tu n’as pas d’amis », « tout le monde te déteste », « tes cheveux ont toujours l’air gras », « tu es grosse » ou encore « faible ». Des insultes qui deviennent finalement le quotidien pour de nombreux jeunes qui se font harceler régulièrement. Cette campagne a également pour but de mettre en avant la « normalité » de ces harcèlements, qui sont bien souvent invisibles pour les adultes.

À la fin de la vidéo, il est possible de voir la jeune fille qui se retrouve seule, devant son écran, face au flot d’insultes. Selon le porte-parole de l’association, « Les réseaux sociaux peuvent avoir une influence très positive sur la vie des utilisateurs, mais il est temps de rappeler aux parents les aspects les plus sinistres de certaines activités virtuelles de nos enfants et, malheureusement, ce qu’ils se disent entre eux sur internet ».

Rappelons que le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans, après les accidents de la route. Un véritable problème qu’il est temps de prendre au sérieux.

Sources : Les Inrocks, HuffPost, Franceinfo