Vous avez déjà certainement dû vivre ce genre de nuits où vous ne trouvez pas le moyen de calmer les cris et les pleurs qui sont le résultat de vilains rêves. S’il est vrai que vous ne pourrez rien faire pour empêcher votre enfant de faire des cauchemars, vous pouvez tout de même l’accompagner afin de le rassurer au maximum.
Des cauchemars fréquents
Jusqu’à l’âge de trois ans, un enfant va régulièrement faire des cauchemars, ce qui est tout à fait normal. Généralement, les enfants mettent en scène dans leurs rêves aussi bien leurs envies que leurs frustrations. Les cauchemars sont les témoins de toutes ces choses-là, qui peuvent créer des conflits intérieurs dans son esprit. C’est aussi la raison pour laquelle les cauchemars sont absolument nécessaires pour leur développement, puisqu’ils vont leur permettre d’extérioriser leurs angoisses.
Ne pas les sous-estimer
Si ces cauchemars peuvent parfois sembler improbables, voire ridicules, vous ne devez surtout pas les sous-estimer. En effet, ils existent bel et bien et ont un réel impact sur leur développement. Votre enfant a besoin de sentir qu’il est compris et qu’il pourra trouver du soutien auprès de ses parents.
Comment réagir ?
Afin qu’il se sente moins seul dans cette situation, vous devez lui faire comprendre que vous aussi, vous faites parfois des cauchemars, pour qu’il comprenne qu’il s’agit de quelque chose de parfaitement normal. Les enfants avant trois ans ont aussi du mal à faire la différence entre la réalité et le rêve, et sont donc persuadés que ce qui leur arrive est réel.
Beaucoup de parents seraient tentés de prendre leur enfant dans leur lit afin de le réconforter. Cependant, vous ne lui rendez pas service si vous agissez de la sorte, puisque vous risquez de lui donner encore plus de raisons d’avoir peur. Proposez-lui plutôt de dormir avec son frère ou sa sœur s’il en a. Il y a en effet une différence entre les deux, les parents représentant la figure autoritaire et rassurante.
Pour le tranquilliser, vous pouvez très bien lui acheter une petite veilleuse afin de lui éviter d’être dans le noir total, ou bien un petit vaporisateur « anti-monstre ». Vous devez ensuite adapter la solution à votre enfant, mais aussi aux peurs de votre petit.
Aux alentours de quatre ans, il arrivera à faire la différence entre les rêves et la réalité, et même s’il pourra encore avoir de nombreuses frayeurs à cause des cauchemars, il aura certainement plus de facilité à s’en remettre.