On ne peut pas toujours être bon partout ! Ainsi, même les meilleurs élèves peuvent avoir des difficultés dans certaines matières. Et à en croire le bulletin, le dernier contrôle ou même ses propres dires, votre enfant est « nul en maths ». Cela peut alors conduire à un manque de motivation et de la frustration au moment des devoirs, surtout si le travail acharné et les efforts sur le travail personnel ne sont malgré tout pas suivi par de bonnes notes. Pour éviter une perte de confiance totale et consolider les bases dans cette matière parfois difficile et où le niveau est en baisse chez les écoliers français, il existe heureusement quelques bons conseils adressés aux parents. Si votre enfant bloque sur ses révisions au collège ou au lycée, cela devrait lui permettre de rattraper un peu son retard, voire de progresser et de booster sa moyenne.
Réviser les mathématiques régulièrement
Dans son livre « Être bon en mathématiques, ça s’apprend« , Laetitia Grail explique qu’en une journée, « nous oublions la moitié de l’information apprise. Après deux jours, nous en avons oublié 80 % pour n’en conserver que quelques traces au bout d’une semaine« . D’après cette ancienne enseignante, mieux vaut donc réviser régulièrement et en plusieurs fois plutôt que de faire un apprentissage en une fois avant le contrôle. En plus, cette matière ne se prête pas bien au bachotage. En effet, il convient d’assimiler les bases au fur et à mesure pour ne pas cumuler les lacunes, d’où l’importance de réviser ses savoirs petit à petit pour en faire des acquis solides.
Assurez-vous donc que les leçons sont bien apprises et intégrées après chaque cours, contrôlez les devoirs et corrigez ensemble les exercices. Il ne faut pas non plus avoir peur du par cœur. Si l’enfant ne peut pas réciter les multiplications ou les théorèmes (théorème de Pythagore, Thalès, etc.) ou encore expliquer les définitions (triangle équilatéral, etc.), c’est que ces notions ne sont pas encore comprises et acquises.
Les cours particuliers : le super coup de pouce en maths
Si vous manquez vous-même d’appétence pour cette matière abstraite qui vous donnait du fil à retordre dans votre jeunesse, aider votre enfant peut vous sembler insurmontable. Et à moins d’avoir un proche qui a la bosse des maths à portée de main pour aider (une tante, un cousin…), on peut se sentir plutôt démunis. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter dans un premier temps à contacter le professeur pour diagnostiquer les lacunes et demander des pistes d’amélioration. Vous pourrez ensuite avoir recours à des cours de soutien avec un tuteur pour l’aider au mieux en fonction de ses difficultés. Les cours particuliers en ligne offrent notamment un encadrement personnalisé et sur-mesure pour combler ses lacunes afin de lui permettre de reprendre confiance en lui et en ses capacités.
Apprenez-lui à décortiquer les problèmes
Dans les mathématiques, on retrouve aussi une grande part de Français. En effet, bien comprendre les énoncés est essentiel pour résoudre un problème et certains enfants ont tendance à aller trop vite et ne pas bien prendre le temps de lire l’intitulé qui peut parfois être confus. Il ne faut donc pas hésiter à relire plusieurs fois et reformuler l’énoncé ensemble (avec des synonymes par exemple) ou encore surligner les informations importantes et mots-clés pour mieux comprendre ce qui est demandé. Il est aussi possible de passer par le dessin si nécessaire pour traduire l’énoncé.
Pratiquer et s’entraîner pour progresser en maths
Les mathématiques ne sont pas la matière idéale pour les enfants qui veulent aller trop vite. Elle nécessite de se poser pour apprendre une leçon et bien s’entraîner avant de passer aux chapitres suivants. Vous pouvez pour cela proposer des exercices supplémentaires pour l’aider à bien comprendre les notions. De plus, cela laisse la place aux erreurs, et donc aux améliorations. Et bien sûr, cela permet aussi d’acquérir des automatismes !
Utiliser des applications concrètes dans la vie quotidienne
Cette matière très abstraite a de nombreuses applications concrètes dans la vie de tous les jours. Que votre ado soit amateur de pâtisseries (où les multiplications et divisions sont très utiles) ou encore fan de musique (où jouer un instrument implique les notions de compte, de rythme, de régularité et même de fractions !), toutes les occasions sont bonnes pour mettre à profit les mathématiques (sans en abuser pour ne pas l’en dégoûter). Vous pouvez aussi lui demander de faire des courses pour vous en comptant la monnaie. Après tout, il paraît que l’on retient 20 % de ce que l’on entend contre 90 % de ce que l’on fait ! En outre, parler des applications pratiques comme l’utilisation des mathématiques dans les jeux vidéo peut aussi susciter son intérêt pour cette matière.
Développer son intérêt pour les maths de manière ludique
Quand on a des difficultés dans une matière, il est difficile d’y prendre du plaisir. En la rattachant avec leurs centres d’intérêt, nul doute que les enfants se montreront plus motivés. Pour apprivoiser cette matière et apprendre les mathématiques, il est notamment possible de passer par des vidéos éducatives. Il en existe pour tous niveaux. Il est aussi possible de s’adonner à des activités ludiques et éducatives. Outre les jeux en ligne (souvent gratuits), il existe de nombreux jeux de société pour faire travailler les maths sans en avoir l’impression. Monopoly, Yum ou Yahtzee, Le Trésor du pirate Boom, Mille Sabords, Make 7, Quoridor, La Poule Mouillée, Lobo 77 ou encore la gamme Architecte (pour la géométrie) en sont de bons exemples.
Outre les élèves souffrant de dyscalculie, il arrive très fréquemment que les enfants dyspraxiques aient eux aussi des difficultés en mathématiques. Un bon suivi par un professionnel est alors essentiel pour accompagner l’enfant dans sa réussite scolaire et permettre la mise en place d’un dispositif adéquat en classe sans cumuler du retard lié à un trouble de l’apprentissage non diagnostiqué professionnellement. Et surtout, n’oubliez jamais de rester encourageants. Il est essentiel de souligner les efforts réalisés, les progrès et les réussites, mais aussi de dédramatiser les échecs !