Jusqu’à présent, les enfants et les bébés semblaient échapper aux formes graves de la Covid-19. S’ils ont toujours été des vecteurs de propagation du virus, ils n’étaient pour la plupart jamais vraiment malades, et donc pas vraiment considérés comme une population à risque. Cependant, depuis le début de la pandémie, plusieurs variants ont fait leur apparition et rebattent à chaque fois les cartes. Certains sont plus contagieux, mais moins souvent à l’origine de formes graves, d’autres vont plutôt toucher une tranche bien précise de la population, etc. Depuis novembre 2021, la France, ainsi que d’autres pays d’Europe, vit de plein fouet la cinquième vague. Malheureusement, le virus semble bien plus violent actuellement envers les bébés et les enfants. Pour preuve : ils seraient environ 70 en réanimation.
Des symptômes courts, mais impressionnants
Cela fait maintenant plusieurs semaines que la cinquième vague sévit en Europe, et il faut bien reconnaître que la France est très lourdement touchée. Le virus circule en effet beaucoup, même si les formes graves sont un peu moins nombreuses par rapport à d’autres vagues, notamment grâce à la vaccination. Toutefois, si les enfants étaient jusqu’à présent relativement épargnés par le virus, il semblerait qu’ils n’échappent pas à cette nouvelle vague. Ainsi, contrairement à ce que nous pouvions croire, les petits aussi peuvent développer des formes graves de la Covid-19 et se retrouver en réanimation. Ils seraient d’ailleurs actuellement 70 à y être admis.
Selon les médecins, les bébés et les enfants présentent pour la majorité des symptômes très forts, mais qui ne durent pas très longtemps. Pour la plupart, il s’agit de très fortes montées de fièvre. Forcément, dans ce cas de figure, les enfants concernés sont extrêmement fatigués et s’alimentent très peu. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de bien les veiller afin que leur situation n’empire pas.
Les femmes enceintes aussi concernées
Ces chiffres en nette augmentation ne sont pas forcément très surprenants, pour la simple et bonne raison que le nombre de contaminations aussi est de plus en plus élevé au fil des semaines. Toutefois, les bébés et les enfants ne sont pas les seuls à être touchés par cette nouvelle vague. On retrouve en effet également les femmes enceintes qui, ici aussi, étaient relativement épargnées par les formes graves jusqu’à présent. Elles sont tout de même considérées comme des personnes à risque depuis le début de la pandémie. Par ailleurs, d’après une vaste étude réalisée au cours des onze derniers mois, les femmes enceintes non vaccinées ont plus de risques de développer des formes graves. Les chercheurs ont aussi observé qu’il y aurait alors plus de risques de prématurité, de naissances d’enfants mort-nés ou victimes de décès précoces.