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Une employée communale jugée pour avoir envoyé des lettres d’amour à un garçon de 9 ans

Crédits : iStock

C’est une histoire à première vue totalement invraisemblable, mais bel et bien réelle. En 2013, les parents de Nathan, âgé de 9 ans, ont découvert dans un tiroir de sa chambre une vingtaine de lettres d’amour, toutes écrites par une employée communale qui travaillait à l’école et au centre de loisirs de Bassillac, en Dordogne.

23 lettres d’amour au total

Quatre ans après les faits, les parents du jeune Nathan semblent encore être sous le choc. C’est en décembre 2013 qu’ils ont fait une découverte très choquante en fouillant dans un tiroir de la chambre du jeune garçon. En effet, depuis quelque temps, ses parents avaient remarqué un changement dans son comportement et souhaitaient donc en trouver la cause. Au total, ce sont vingt-trois lettres d’amour, écrites dans un intervalle de neuf mois, qui ont été retrouvées.

« Quand je te regarde, j’ai les yeux qui brillent d’amour pour toi », « Je voudrais que l’on vive ensemble toute la vie, qu’on se marie et qu’on fonde une famille », « J’ai envie d’avoir quatre enfants avec toi », « Si l’amour est un crime, fais de moi ta victime », autant de propos que les parents de Nathan ne s’attendaient certainement pas à trouver, encore moins lorsqu’ils ont su de qui ils provenaient.

Les lettres étaient en effet écrites par une employée communale âgée de 29 ans qui travaillait dans l’école de Nathan. Les parents de l’enfant ont donc immédiatement porté plainte contre elle, mais ont aussi quitté la ville dans le but de protéger leur fils.

Un comportement qui n’est pas passé inaperçu

C’est un an plus tard que Nathan a commencé à parler de sa relation avec la jeune femme à ses parents. Il leur a notamment expliqué qu’elle l’aurait forcé à l’embrasser avec la langue, mais aussi à lui toucher la poitrine.

En vérité, les autres employés de l’école avaient eux aussi remarqué le comportement étrange de la jeune femme envers le garçon. En effet, cette dernière, qui avait une fille de 4 ans scolarisée dans la même école, semblait passer beaucoup plus de temps avec Nathan qu’avec sa propre fille. L’avocate de la famille, qui réclame que la jeune femme soit mise à pied par la mairie et qu’elle ait l’interdiction de travailler au contact des mineurs, a déclaré : « On est quand même face à une relation tout à fait malsaine et à quelqu’un qui ne comprend pas où se situent les limites ». L’employée a finalement avoué regretter ses gestes « parce que c’est un gamin ».

Aujourd’hui, Nathan, qui avait radicalement changé de comportement et été devenu agressif à l’école et chez lui, semble aller mieux. Cependant, selon l’avocate de la famille, il souffrirait encore d’un syndrome post-traumatique : « Il reste très marqué, à tel point que sa mère a arrêté de travailler pour être disponible pour lui », affirme-t-elle.

Sources : MagicMaman, France Soir, BFM TV