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Fratrie : les aînés seraient plus intelligents que leurs petits frères et sœurs

Crédits : iStock

Les enfants ont bien souvent tendance à se comparer entre eux, particulièrement s’ils font partie de la même famille. Les frères et sœurs ne font pas exception et cherchent généralement à être les meilleurs aux yeux de leurs parents. Seulement, il semblerait que tous n’aient pas les mêmes chances de réussite. Une récente étude affirme en effet que les aînés seraient plus intelligents que les petits derniers.

Les aînés plus intelligents

Si des enfants appartiennent à une même famille, ils n’ont pas toujours des chances d’apprentissage et de réussite identiques. C’est en effet ce que révèle une étude publiée par The Journal of Humans Resources supervisée par des chercheurs des universités d’Édimbourg et de Sidney. Ces derniers se sont basés sur les résultats d’une étude menée sur des Américains de 14 à 21 ans interrogés pour la première fois en 1979. Pour cela, ils ont recoupé les réponses recueillies à des informations personnelles : leur niveau d’études, le fait qu’ils soient employés ou non et leur salaire. À l’issue de toutes ces recherches, ils ont découvert que les aînés avaient tendance à mieux réussir les tests cognitifs.

Une différence d’éducation

Devant ces résultats surprenants, les chercheurs se sont intéressés à l’ordre dans la fratrie qui pourrait jouer un rôle. Les aînés semblent en effet avoir plus de chances de réussir que les autres. Jee-Yeon K. Lehmann, économiste qui a participé à cette enquête explique : « Nous étions étonnés de constater que les différences de résultats de tests cognitifs en fonction de l’ordre de naissance et les différences du comportement parental apparaissent aussi tôt »

Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs ont tout simplement mis en avant l’investissement des parents qui n’est pas le même avec un premier enfant qu’avec les autres : « Ceux qui sont parents pour la première fois ont tendance à vouloir tout faire correctement et ont généralement de meilleures interactions et plus d’investissements avec le premier né. Avec chaque enfant suivant, les parents ont tendance à se détendre et à augmenter la liste des choses qu’ils pourraient considérer comme des besoins non essentiels pour leurs enfants ».

Si les parents donnent autant d’amour à leurs enfants, ils auraient tendance à agir différemment avec chacun d’eux. Ils leur liraient plus d’histoires, joueraient plus souvent avec eux et les aideraient à faire des exercices scolaires. Seulement, plus il y a d’enfants et plus il devient compliqué de consacrer du temps à chacun. Les parents sont aussi généralement plus laxistes avec les autres et donc moins intransigeants.

Être l’aîné permettrait ainsi de mieux réussir à l’école et dans sa vie professionnelle en général. Pour autant, les chercheurs affirment qu’il n’y aurait pas de changements majeurs au niveau du comportement. L’aîné aura tout de même tendance à être plus confiant, mais il s’agit de la seule différence notable.