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GPA : une mère va porter l’enfant de sa fille

Crédits : Pixabay

L’histoire semble surréaliste, mais est pourtant bien réelle. Au Portugal, une quinquagénaire va porter l’enfant de sa fille grâce à la Gestation pour autrui (GPA). Une méthode encore très controversée dans de nombreux pays, comme la France où cette pratique est formellement interdite.

Une situation hors du commun

Au Portugal, la loi autorisant la GPA a été votée en 2016, mais les conditions d’accès y sont encore très strictes et cette demande est d’ailleurs la première à avoir été autorisée. Le pays souhaite en effet régulariser de près cette pratique qui fait débat afin d’éviter que cela ne devienne un véritable business du corps des femmes. Ainsi, le pays autorise la GPA à la seule condition que la femme qui en fait la demande souffre d’une absence ou d’un dysfonctionnement de l’utérus, ne lui permettant donc pas de porter un enfant. De plus, le recours à une mère porteuse ne doit absolument pas avoir de contrepartie financière.

La grand-mère va porter son petit-enfant

La jeune fille de 30 ans concernée par cette première demande de GPA au Portugal souffre d’endométriose sévère et a donc dû subir une ablation de l’utérus. Avant cette lourde opération, elle a tout de même pris le soin de congeler ses ovocytes. Dans sa demande, elle souhaitait donc que ce soit sa propre mère, âgée de 50 ans, qui porte son enfant. Ainsi, les 8 membres du Conseil ont rendu leur verdict et ont autorisé cette demande de GPA. Mais la route ne s’arrête pas là, puisque mère et fille doivent maintenant attendre 60 jours afin que l’Ordre des médecins émette également un avis positif, à la suite de quoi il faudra de nouveau attendre 60 jours afin que le Conseil de la procréation médicalement assistée apporte un avis définitif. Durant ces 120 jours, la demandeuse et sa mère vont être soumises à plusieurs examens psychologiques qui joueront également un rôle sur la réponse finale.

Sources : France Soir, Top Santé