La crèche est un endroit très important, car c’est là que les bébés font leurs premières rencontres en dehors de la sphère familiale. C’est également un lieu qui marque le début d’une certaine distance avec les parents, qui ne seront alors plus les seules personnes à s’occuper de leurs enfants. Forcément, ils laissent leurs petits souvent avec la boule au ventre, mais surtout avec l’espoir que tout se passe pour le mieux. Malheureusement, tout ne se déroule pas toujours comme prévu, comme dans ces 69 crèches d’Ile-de-France où plus de 300 bébés ont été victimes d’une intoxication alimentaire.
Une purée à l’origine de l’intoxication
Lundi 7 juin, dans toute l’Ile-de-France (sauf le Val-d’Oise), le personnel de 69 crèches a dû gérer en l’espace de 30 minutes à deux heures un phénomène aussi violent que surprenant. En effet, pendant cet intervalle de temps, et dans plusieurs établissements différents, 303 bébés ont soudainement été victimes de vomissements. Tout de suite, la piste d’une gastro-entérite a été évoquée, mais le personnel a en réalité rapidement constaté qu’il s’agissait d’une grande intoxication alimentaire qui a touché quasiment toute la région.
L’aliment à l’origine de cette grande intoxication est la purée du déjeuner, proposée par le service Ekilibre, qui a été servie aux enfants moulinée ou mixée. À la suite de cela, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et la Direction départementale de protection des populations ont lancé une enquête alimentaire.
Une enquête ouverte
Si pour le moment, l’agent pathogène responsable de l’intoxication est encore en cours d’identification, l’ARS prévoit tout de même une inspection de la cuisine centrale du prestataire incriminé.
Fort heureusement, tous les bébés concernés par cette intoxication alimentaire sont aujourd’hui en parfaite santé, même si tout le personnel ainsi que les parents ont dû avoir très peur de la tournure qu’auraient pu prendre les événements. Sans surprise, un autre prestataire a été choisi afin de fournir des purées aux enfants des crèches concernées le temps de faire la lumière sur cette affaire.