L’allaitement est un véritable don de soi qui nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour les mamans concernées. Il faut en effet pouvoir être disponible à chaque fois que bébé a faim, ce qui demande une certaine organisation. C’est la raison pour laquelle les grandes sportives et jeunes mamans qui seront en compétition lors des Jeux olympiques de Tokyo (du 23 juillet au 8 août 2021) seront autorisées à venir avec leur bébé pour continuer de les allaiter malgré tout.
Jongler entre son rôle de mère et d’athlète
Les Jeux olympiques de 2021, comme toutes les compétitions sportives depuis plus d’un an, seront quelque peu spéciaux à cause de la crise sanitaire mondiale. Pour limiter les risques de contamination au maximum, il a en effet été décidé que les familles des athlètes ne pourront pas être présentes pour les soutenir sur place. Il s’agit d’une décision qui pose un vrai problème pour les jeunes mères sportives.
Faire carrière dans le sport, c’est malheureusement souvent devoir choisir entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Seulement, ce sont généralement les femmes qui l’apprennent à leurs dépens, comme l’a très bien montré Kim Gaucher, joueuse de basket-ball pour l’équipe nationale canadienne. Cette dernière est effectivement maman depuis peu de temps et a bien cru devoir laisser sa petite fille chez elle, ce qui aurait signifié mettre un terme à son allaitement.
Une grande victoire pour les mères sportives
Fort heureusement pour elle et pour toutes les autres mères concernées, les organisateurs ont fait une exception pour les nourrissons allaités « après avoir examiné attentivement cette situation unique », comme ils l’ont expliqué. Seulement, les bébés ne pourront pas pour autant séjourner au village olympique, qui est le lieu dans lequel les sportifs vont séjourner. Les enfants concernés devront en effet rester dans des établissements privés, comme des hôtels, ce qui demande ainsi une certaine organisation pour les femmes athlètes.
Cette mesure importante, mais qui présente donc certaines limites, risque donc de rendre la compétition plus difficile pour les femmes allaitantes que pour les autres. Reste à espérer que cela n’aura pas d’impact sur leurs aptitudes sportives.