On le sait : la Chine est un pays dans lequel les droits de l’Homme ne sont malheureusement pas toujours une priorité. La répression est en effet bien souvent appliquée pour punir les « mauvais comportements ». Cela se traduit également dans l’éducation des enfants qui est bien généralement très stricte. D’ailleurs, un nouveau projet de loi prévoit de punir les parents lorsque leurs enfants sont responsables de bêtises. Il s’agit d’une idée qui peut paraître bien surprenante vue de l’Hexagone.
Les parents punis à la place de leurs enfants
En Chine, l’éducation des enfants est un élément extrêmement important. Ainsi, pour s’assurer d’élever à terme des citoyens modèles, le gouvernement a tendance à très souvent s’immiscer au sein des familles afin d’avoir la mainmise sur tout ce qui est appris aux petits. Pour aller encore plus loin, la Commission des affaires législatives de l’Assemblée nationale populaire étudie actuellement une proposition de loi prévoyant de punir les parents des enfants ayant un « très mauvais comportement » ou qui commettent des délits.
Zang Tiewei, porte-parole de ce groupe d’étude, explique : « Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les adolescents se comportent mal et le manque ou l’éducation familiale inappropriée en est la principale cause ». Ainsi, pour corriger cela, le gouvernement estime que la meilleure solution est de faire pression directement sur les parents afin qu’ils élèvent mieux leurs enfants.
La surveillance de l’éducation des enfants accrue
Cela signifie donc que si les enfants « posent problème » aux autorités chinoises, un procureur pourra décider de soumettre leurs parents (ou les tuteurs légaux) à des programmes d’orientation sur l’éducation. Mais ce n’est pas tout : ce même texte de loi encourage les parents à accorder à leurs enfants des temps de repos, de jeux et d’exercice afin d’en faire, on l’imagine, de futurs adultes en parfaite santé physique et mentale.
L’État, visiblement préoccupé par la lourde charge scolaire qui pèse sur la jeunesse, prévoit également, dans une même logique, de réduire les devoirs à la maison et d’interdire les cours particuliers à l’école pour les matières principales pendant le week-end et les vacances.