Si avoir des enfants est le but d’une vie pour certaines femmes, d’autres préfèrent s’en passer et trouver le bonheur ailleurs. Seulement, les femmes sans enfants sont encore un véritable tabou dans notre société et il s’agit d’une réalité qu’il faut prendre en compte. Certaines femmes ne souhaitent en effet absolument pas avoir d’enfants et sont parfaitement en accord avec cette décision. Une récente étude démontre même que ces dernières seraient plus heureuses que les femmes en couple avec des enfants. Une nouvelle qui pourrait bien faire baisser le taux de natalité…
Une société discriminante
Si les mentalités tendent à changer et que la femme est de moins en moins considérée comme un objet uniquement utile pour se reproduire, il y a encore quelques progrès à faire. Aujourd’hui encore, une femme qui ne souhaite pas avoir d’enfants est souvent vue comme une drôle de bête qui a forcément eu des troubles dans l’enfance. Ce sujet est d’ailleurs encore très tabou notamment à cause de l’idée de l’existence de l’instinct maternel. La société voudrait en effet que les femmes soient toutes destinées à avoir des enfants, comme si cela faisait partie d’elles. Un sujet qui peut donc être difficile à aborder pour les femmes qui sont persuadées de leur choix et qui sont malheureusement encore trop souvent montrées du doigt.
Vivre seule : la clé du bonheur ?
Pourtant, une récente étude montre que ce sont peut-être celles qui ne veulent pas d’enfants et qui souhaitent vivre seules qui détiennent la clé du bonheur. C’est lors d’un festival au Royaume-Uni que le professeur Paul Dolan a émis cette idée. En se basant sur les résultats de l’enquête « The American Time Use Survey (ATUS) », il a affirmé que le mariage n’est pas nécessairement la clé du bonheur.
Il a ainsi révélé que les femmes « mariées sont plus heureuses que les autres sous-groupes de la population, mais uniquement lorsque leur conjoint est dans la pièce quand on leur demande à quel point elles sont heureuses ». Cela signifie donc que les femmes mariées ont tendance à faire croire aux autres qu’elles sont épanouies uniquement lorsque la personne avec qui elle partage leur vie est à proximité. En vérité, elles ne le seraient donc pas vraiment. Elles seraient d’ailleurs plus sujettes que les autres aux troubles psychiques et mentaux.
Cela dit, le professeur a tenu à nuancer ses propos en précisant notamment qu’à cause de la société d’aujourd’hui, les femmes célibataires et sans enfants ne sont peut-être pas plus heureuses que les autres pour autant. En effet, depuis leur plus tendre enfance, les petites filles sont conditionnées pour suivre ce chemin de vie. Le fait de s’en écarter peut donc les classer dans la catégorie des « marginales », ce qui aurait tendance à peser lourd sur leur moral.