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Les nouvelles générations pourraient être 7 fois plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique

Crédits : iStock

Le réchauffement climatique n’est plus un secret pour personne, et il devient urgent de faire à son échelle le maximum pour tenter de limiter les dégâts. De nombreuses études montrent en effet à quel point nos mauvaises habitudes d’aujourd’hui peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les générations futures. De nouvelles recherches, publiées dans la revue Science, montrent justement que les générations futures risqueraient d’être sept fois plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique.

Des phénomènes climatiques de plus en plus violents

Dans cette récente étude, intitulée « Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques », il est possible de constater l’ampleur des changements climatiques, et surtout l’impact sur les générations à venir. Il est plus particulièrement question des enfants nés justement en 2020, qui vivront vraisemblablement des jours difficiles. On parle notamment d’une trentaine de vagues de chaleur au cours de leur vie, ce qui représente environ sept fois plus que leurs grands-parents nés dans les années 60 qui en vivent en moyenne quatre durant leur existence.

Malheureusement, il n’est pas seulement question de chaleur dans cette étude. On y parle aussi de feux de forêt qui seront probablement deux fois plus nombreux dans la vie de ces enfants. Il s’agit justement d’un phénomène que l’on observe de plus en plus fréquemment depuis quelques années. Les jeunes générations vivront également trois fois plus d’inondations, ainsi que de mauvaises récoltes qui seront bien évidemment le résultat de tous ces fléaux.

L’urgence de trouver de nouvelles politiques climatiques

Malheureusement, même lorsque cela concerne les catastrophes climatiques, tout le monde n’est pas sur un même pied d’égalité. Toujours d’après cette étude, les enfants nés en Afrique subsaharienne endureront six fois plus d’événements météorologiques extrêmes au cours de leur vie, contre quatre fois plus pour les enfants nés en Europe et en Asie centrale.

Ces chiffres sont forcément très inquiétants, notamment pour les jeunes parents d’enfants nés depuis 2020. Si le but de cette étude est de faire réagir, il est toutefois important de préciser qu’il s’agit de données trouvées si les politiques en termes de préservation de l’environnement ne changent pas. Ainsi, en l’état actuel, les risques sont grands. Cette étude doit justement permettre aux gouvernements de prendre conscience de l’ampleur du problème et ainsi de mettre en place des mesures bien plus efficaces pour l’avenir.