Mardi 12 septembre, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a fait une déclaration qui pourrait bien changer la vie de nombreuses femmes d’ici 2018…
La PMA plus seulement réservée aux couples infertiles
Mardi 12 septembre, Marlène Schiappa a déclaré que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui consistait à donner l’accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) à toutes les femmes en France sera tenue d’ici 2018. Le gouvernement envisage en effet d’élargir les critères pour pouvoir bénéficier de cette aide à la procréation.
Aujourd’hui, la PMA est seulement autorisée aux couples hétérosexuels dont l’infertilité est avérée médicalement. Une « forme de discrimination à l’égard des femmes lesbiennes et célibataires » selon la secrétaire d’État qui compte donc bien changer cela dans le cadre d’une révision de la loi bioéthique. Toujours selon Marlène Schiappa, il s’agit « d’une question de justice sociale ».
Situation actuelle de la PMA en France
Aujourd’hui, une poignée de femmes ont le droit de bénéficier d’une PMA, ce qui crée de nombreuses inégalités. En effet, en plus d’exclure totalement l’éventuelle maternité des couples lesbiens, cette situation creuse également l’écart entre les femmes qui possèdent les moyens financiers de bénéficier d’une PMA à l’étranger (autorisée dans certains pays européens comme l’Espagne et la Belgique, mais coûteuse) et celles qui ne peuvent pas se le permettre. Une situation que souhaitait donc changer Emmanuel Macron avec cette promesse de campagne qui pourrait donc s’exaucer dès 2018.
Quelle différence avec la GPA ?
De nombreuses personnes ont tendance à confondre la PMA et la GPA (Gestation pour autrui) qui sont pourtant des procédés radicalement opposés. La PMA signifie pour une femme de se faire inséminer avec du sperme qui provient d’un don. Or, la GPA revient à faire appel à une mère porteuse, chose toujours interdite en France.
Sources : L’Obs, Sciences et Avenir