Pour beaucoup de jeunes mamans, les semaines qui suivent l’accouchement sont également le moment de prendre ou de reprendre une contraception. Bien évidemment, toutes n’ont pas forcément la tête à cela, mais il faut savoir que le corps peut mettre très peu de temps avant de se remettre d’un accouchement, et redevient ainsi très vite fonctionnel, dès le retour de couches. Toutes les femmes ne le vivent pas au même moment, mais certaines ont parfois la surprise de constater qu’elles sont de nouveau enceintes, alors qu’elles ne l’avaient peut-être pas prévu. Que faut-il donc choisir comme contraception à la suite d’un accouchement pour être protégée au mieux ?
La question de l’allaitement
Avant même de se tourner vers une méthode de contraception, il est nécessaire de prendre en compte s’il y a allaitement ou non. L’allaitement peut effectivement être considéré comme une « contraception », sous certaines conditions. Il faut en effet qu’il soit exclusif (ce qui signifie que le bébé ne doit pas avoir d’autre nourriture que le lait maternel), il doit être à la demande (jour et nuit), et les règles ne doivent pas avoir repris. Autant de critères qui montrent à quel point cette « technique » n’est pas vraiment fiable. Il est donc tout à fait possible de tomber enceinte tout en allaitant. Mieux vaut ainsi ne pas seulement se fier à cela.
Le dispositif intra-utérin (DIU)
Vous le savez sans doute : il existe deux types de DIU (également appelés stérilets) : celui aux hormones et celui au cuivre. Dans les deux cas, il s’agit d’une méthode très fiable, qui peut convenir à une femme qui vient d’accoucher, car la pose peut être faite 4 semaines après la naissance de l’enfant (sauf dans les cas d’accouchements par césarienne). D’ailleurs, dans la plupart des cas, le DIU est posé lors de la visite postnatale qui a lieu entre 6 et 8 semaines après l’accouchement. Il s’agit d’une solution souvent très appréciée, car elle convient à l’allaitement, et permet aussi une certaine tranquillité pendant 3 à 5 ans. Il est remboursé à 65 % par l’assurance maladie, vous devez donc ensuite vous tourner vers votre mutuelle santé afin de savoir quelle est sa prise en charge.
L’implant
L’implant contraceptif peut également parfaitement convenir à une femme qui vient d’accoucher, et assure aussi une certaine tranquillité après sa pose (il est efficace 3 ans). Avec l’accord du médecin, il peut être posé très rapidement, et convient également très bien aux femmes qui allaitent.
La pilule
La pilule certainement la contraception la plus classique, même après une naissance. Dans les cas des femmes qui viennent d’accoucher, une pilule micro-progestative sera alors prescrite, dans les trois semaines qui suivent.
Le préservatif
À la suite d’une naissance, toutes les femmes n’ont pas forcément la tête à penser à leur future contraception. Il faut dire que parmi les solutions proposées, seule une ne présente pas d’hormones (le DIU en cuivre), ce qui ne laisse pas vraiment de choix à celles qui souhaitent s’en passer. Dans ce cas de figure, le préservatif peut être une très bonne alternative, qui va également permettre de mieux répartir la charge mentale contraceptive, trop souvent attribuée aux femmes.