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Selon un sondage, 70% des femmes pensent que le post-partum est un vrai challenge émotionnel

Crédits : iStock

La grossesse et l’accouchement sont connus et reconnus pour être deux événements particulièrement éprouvants pour une jeune maman. Le corps se modifie progressivement, jusqu’au jour de la naissance qui est un choc aussi bien physique qu’émotionnel. Seulement, l’étape du post-partum est encore bien trop souvent oubliée et les jeunes mamans sont alors généralement laissées seules dans ce grand bain, sans savoir comment passer ce moment. Pourtant, c’est aussi une période durant laquelle de nombreuses choses importantes se jouent. Il est donc essentiel pour les jeunes mamans d’être bien entourées à ce moment précis, car comme le révèle un récent sondage, 70 % des femmes considèrent cette étape comme un challenge émotionnel.

Le post-partum : terrain propice à la dépression

La célèbre marque Intima s’est intéressée de plus près au phénomène du post-partum à travers un sondage mené sur 2000 jeunes mamans. Ce dernier montre à quel point cette période peut être complexe. En effet, 7 mamans sur 10 estiment que les semaines qui suivent l’accouchement est un des challenges émotionnels les plus violents au cours d’une vie. Il faut dire que la chute d’hormones est extrêmement soudaine et peut causer de nombreux troubles, tout particulièrement chez celles qui ne s’y étaient absolument pas préparées.

On entend souvent parler de baby-blues, qui est un phénomène qui dure en principe seulement quelques jours à la suite d’une naissance. Le baby-blues est justement le résultat de cette chute d’hormones, mais doit en principe se régler rapidement. Lorsque cela dure plusieurs semaines, il est alors question d’une dépression post-partum. Malheureusement, à la suite d’un accouchement, et notamment à cause de toute la fatigue et les changements que cela entraîne, la dépression post-partum est extrêmement mal diagnostiquée. D’ailleurs, d’après ce même sondage, 22 % des femmes qui en ont souffert estiment avoir été mal diagnostiquées.

Forcément, un mauvais diagnostic entraîne un mauvais suivi. Les femmes concernées ne sont alors pas suffisamment entourées et aucun traitement ne leur est proposé. Malheureusement, dans certains cas (qui demeurent rares, fort heureusement), la dépression post-partum peut mener aux pires accidents (syndrome du bébé secoué, maltraitance, tentative de suicide, etc.).

Des séquelles physiques difficiles à supporter

L’état d’esprit de la jeune maman n’est pas la seule chose à prendre en compte pour savoir si cette dernière vit bien la suite de son accouchement ou non. Donner naissance à un enfant entraîne en effet également de nombreux changements physiques, plus ou moins pénibles selon les femmes. Si certaines parviennent à retrouver une certaine forme physique dans les jours qui suivent l’accouchement, ce n’est bien évidemment pas le cas de toutes. Certaines souffrent de diverses cicatrices, de maux importants (notamment les tranchées qui sont le signe que l’utérus reprend doucement sa place initiale), de fuites urinaires, etc.

Le reflet dans le miroir peut également être difficile à accepter, tant il a pu changer en quelques mois. Bref, autant de changements et de bouleversements qui prouvent à quel point le fait de donner naissance à un enfant n’est pas une chose aisée.