L’infertilité est un sujet aussi difficile à vivre que tabou, particulièrement pour les personnes concernées. Si dans certains cas, il est possible d’en trouver les causes et ainsi de peut-être pouvoir la traiter, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Fort heureusement, la recherche avance et permet de découvrir de nouvelles raisons qui expliquent l’infertilité. Pour certaines femmes, cela vient simplement d’un trouble de l’ovulation qui empêche donc toute fécondation. D’après de nouvelles études, les troubles de l’ovulation peuvent venir directement du cerveau et seraient ainsi liés aux émotions.
L’ovulation en lien direct avec le cerveau
Vous le savez, le cerveau régit absolument tout le corps, parfois même de manière plutôt surprenante. Il s’agit également de l’organe qui contrôle toutes les émotions et il peut donc être à l’origine de certains problèmes. Les émotions négatives peuvent effectivement avoir des conséquences plus ou moins lourdes sur le quotidien, et notamment sur le plan physique. C’est justement le cas pour l’ovulation.
En théorie, l’ovulation intervient au 14e jour du cycle si ce dernier est de 28 jours. Bien évidemment, ce n’est pas le cas pour toutes les femmes, et chez certaines, elle peut intervenir plus tôt ou plus tard, notamment si les cycles sont plus longs ou plus courts. En outre, pour certaines, l’ovulation n’intervient tout simplement pas à cause d’émotions négatives. En effet, le stress, la tristesse, l’inquiétude ou la colère peuvent totalement bouleverser un cycle hormonal, à tel point que l’ovulation peut ne pas se produire.
Le cerveau, centre de contrôle des émotions
Dans les moments difficiles à vivre moralement, le cerveau peut alors dysfonctionner et ne plus envoyer les bonnes informations au corps. Dans le cas de l’ovulation, deux scénarios sont alors possibles :
- L’hypothalamus ne remplit plus son rôle et il ne parvient plus à sécréter l’hormone Gn-RH, responsable de l’ovulation. Le cycle est alors bloqué, il n’y a donc plus d’ovulations et de règles.
- L’hypophyse sécrète trop de prolactine, qui est une hormone bloquant totalement l’ovulation.
Ce constat montre à quel point le cerveau joue un rôle essentiel au moment de faire un enfant. Il montre aussi qu’il est important d’être dans de bonnes dispositions psychologiques avant de vouloir avoir un bébé.