La prématurité est une véritable épreuve pour les jeunes parents qui ne pouvaient pas prévoir un tel bouleversement dans leur vie. Il faut dire que donner naissance à son enfant beaucoup plus tôt que prévu n’est absolument pas dans les plans des futurs parents, qui souhaitent uniquement accueillir un bébé en bonne santé après neuf mois de grossesse. Malheureusement, il est parfaitement impossible de contrôler ce genre de choses, même si parfois, la vie peut jouer de jolis tours. C’est notamment le cas avec l’incroyable histoire de ce bébé né à seulement 268 grammes qui est sorti de l’hôpital après 5 mois de soins en parfaite santé.
Le plus petit bébé du monde
Né à seulement 22 semaines de grossesse, l’enfant ne pesait que 268 grammes. Il est considéré aujourd’hui comme le plus petit bébé au monde qui a pu être sauvé par des équipes médicales. Ce petit garçon est né prématurément à la suite d’un arrêt de croissance in utero. Cinq mois après son hospitalisation, il a enfin pu quitter l’établissement médical pour rejoindre ses parents au domicile familial. Une situation qui semble totalement inespérée tant son état de santé était critique.
Astonishing!
A baby boy weighing 268 grams when born in August 2018, the hospital claims is the smallest baby to survive and be sent home healthy.
Photo: Keio University School pic.twitter.com/9oqUXhLz8s— 𝕋𝕙𝕖 ℙ𝕚𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖 𝔼𝕕𝕚𝕥𝕠𝕣 (@BenJonesPicEd) 27 février 2019
De maigres chances de survie
La naissance même de cet enfant était un danger pour sa survie, car les médecins ont pris la décision de le faire naître par césarienne après seulement 22 semaines de grossesse. Une situation extrêmement risquée lorsque l’on connaît les chances de survie d’un enfant né si tôt avant le terme. En effet, plus un enfant vient au monde tôt et moins ses chances de vivre sont élevées. Ainsi, un bébé né à 29 semaines d’aménorrhée a 90 % de chances de survivre. Seulement, s’il voit le jour une semaine plus tôt, c’est-à-dire à 28 semaines d’aménorrhée, il n’a plus que 80 % de chances de vivre ensuite. D’ailleurs, s’il né avec un poids de moins de 300 grammes, le risque de mortalité est très élevé.
Le cas de ce bébé permet donc de bousculer tous ces chiffres et de prouver qu’il n’y a pas vraiment de règles dans ce domaine, surtout lorsqu’on sait qu’il n’est resté hospitalisé que 5 mois, ce qui est très court par rapport à sa grande prématurité. Bien évidemment, son suivi médical sera un peu plus poussé que pour d’autres enfants nés à terme afin de s’assurer qu’il ne développe pas de problèmes de santé plus tard qui pourraient être des séquelles de cette prématurité. Malgré tout, sa naissance reste une lueur d’espoir pour les autres parents de bébés prématurés, qui peuvent avoir du mal à croire au bon rétablissement de leur petit.
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