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Une jeune femme dénonce la pression exercée sur les femmes pour qu’elles soient de « bonnes mères »

Crédits : iStock

Devenir parent est un énorme bouleversement dans une vie. Seulement, il faut bien avouer que ce sont souvent les femmes qui sont les premières touchées par cela et ont tendance à ressentir le plus de pression avec ce nouveau rôle. La société voudrait en effet que les mamans soient systématiquement parfaites, ce qui est bien évidemment impossible. Cette pression semble bien moindre chez ces messieurs qui ont plus souvent le droit à l’indulgence du fait qu’ils sont des hommes. Pour autant, de plus en plus de femmes ne supportent plus cette pression constante et le font savoir comme cette célèbre blogueuse américaine.

Le syndrome de la « mère parfaite »

Depuis toujours, être maman est un véritable défi pour toutes les femmes qui vivent cette expérience. Seulement, avec l’arrivée des réseaux sociaux et de la surexposition, le rôle de mère a pris un nouveau tournant. En effet, nombreuses sont les femmes qui exposent toute leur vie privée sur les réseaux en donnant l’illusion d’une vie parfaitement organisée entre famille et travail. Or, cette véritable illusion a tendance à mettre une pression énorme sur les femmes en général qui veulent faire aussi bien. Seulement, les réseaux sociaux ne sont absolument pas un reflet de la réalité, bien au contraire.

À l’inverse, ces mêmes personnes qui s’exposent prennent également le risque de recevoir des commentaires négatifs et désobligeants au sujet de leur mode de vie. La barrière du numérique a tendance à délier les langues et ainsi à encourager les remarques déplacées. Il est donc possible de constater depuis quelques années une véritable tendance de la « mère parfaite« . Un mythe qui n’a bien évidemment aucun sens, car la mère parfaite n’existe pas.

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If I had a nickel for every time I’ve been called a “bad mom,” I would be soooo rich! It seems almost impossible to be a textbook or politically correct good mom these days because everywhere you turn another mom is judging your parenting choices. Am I right? I’ve been called a bad mom for: Workout out during pregnancy. Working out while having kids… period. For caring about my looks and health. Working out in Target. Using canned goods and plastic crockpot liners. Having tattoos and piercings. Enjoying wine every now and then. For letting my kids use technology. For letting my kids have sugar and happy meals occasionally. For not “covering up” around my kids. For running a full time business from home. For co-sleeping with my kids. For collecting sports cars and motorcycles aka having a hobby. For taking time for myself. For having abs. I’ve learned that the true “bad moms” out there are the ones who constantly tear other moms down by judging them. Those moms are the ones who are truly insecure and have strong feelings of inadequacy because why else would they do that? Misery loves company. There’s no one right way to parent or to be a mom. We all are running in the same race and doing the best that we can. Motherhood is not a one size fits all-what works for one family may not work for the next. So who are we to judge another mom’s choices or reasoning? Being a mom is hard enough and if all the following make me a “bad mom” then I’ll gladly wear it proudly! Here’s to all the bad moms out there. Follow @badmomconfessions to submit a confession or read other anonymous mothers’ spills! @todayshow @goodmorningamerica @theviewabc @thetalkcbs @theellenshow

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Le « coup de gueule » d’une jeune maman

Sia Cooper est une jeune maman américaine qui tient un blog dans lequel elle partage avec ses abonnés sa vie de mère et de sportive. Après avoir reçu de nombreuses critiques au sujet de sa façon d’élever ses enfants, cette dernière a publié un véritable « coup de gueule » contre toutes ces idées reçues qui lui pèsent au quotidien. Dans un post Instagram, elle écrit : « Si on me donnait une pièce à chaque fois qu’on me dit que je suis une mauvaise mère, je serais riche !« 

Elle précise : « J’ai été traitée de mauvaise mère parce que :

  • J’ai fait du sport durant ma grossesse
  • Je fais du sport alors que j’ai des enfants
  • Je fais attention à mon image et ma santé
  • Je fais du sport au supermarché
  • J’achète des aliments en boîte et en conserve
  • J’ai des tatouages et des piercings
  • J’aime boire du vin parfois
  • Je laisse mes enfants utiliser des objets numériques
  • Je laisse mes enfants prendre du sucre et des Happy Meals parfois
  • Je ne suis « pas assez couverte » devant mes enfants
  • Je gère une entreprise à plein temps à domicile
  • Je pratique le cododo avec mes enfants
  • Je collectionne les voitures de sport et les motos qui sont ma passion
  • Je prends du temps pour moi
  • J’ai des abdominaux 

J’ai compris que les véritables « mauvaises mères » sont celles qui tirent les autres vers le bas en les jugeant« .

Un discours inspirant dans lequel de nombreuses femmes vont très certainement se reconnaître.