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Cancer de l’ovaire : ces symptômes que la plupart des femmes ne connaissent pas

Crédits : iStock

La maladie la plus redoutée de notre siècle est très probablement le cancer. Il s’agit en effet d’une maladie qui peut toucher absolument toutes les parties du corps. En outre, la simple évocation de ce mot évoque dans l’inconscient commun des traitements très lourds et un véritable combat à mener contre la maladie. Nous savons également aujourd’hui que dans la plupart des cas, il est préférable de diagnostiquer un cancer le plus tôt possible afin de le prendre en charge immédiatement et d’avoir ainsi plus de chances d’en guérir. Il faut donc surveiller attentivement l’apparition d’éventuels symptômes. Toutefois, pour cela, il faut avant tout savoir les connaître pour pouvoir se poser les bonnes questions. Or, dans le cas d’un cancer ovarien, il semblerait que les femmes ne soient pas suffisamment renseignées au sujet des symptômes qui devraient pourtant les alerter.

Un cancer encore méconnu

Tous les cancers ne sont pas forcément connus et leurs symptômes peuvent alors complètement échapper à celles et ceux qui en souffrent sans le savoir. C’est notamment le cas du cancer de l’ovaire qui passe malheureusement très souvent inaperçu et qui est donc dans de nombreux cas diagnostiqué tardivement. Lors d’un sondage réalisé par l’association britannique Target Ovarian Cancer auprès 1000 femmes, 99 % d’entre elles ont indiqué qu’elles ne savaient pas que le fait d’avoir plus souvent besoin d’uriner en urgence était un potentiel signe d’un cancer des ovaires. Malheureusement, les médecins aussi peuvent confondre ces symptômes, notamment avec la ménopause ou le syndrome du côlon irritable. De plus, elles sont 97 % à ignorer que la sensation d’avoir toujours l’estomac rempli peut également être un symptôme. Il en va d’ailleurs de même pour les ballonnements et 68 % des femmes ne le savent pas.

Il n’y a pas que les symptômes qui sont méconnus, mais également la manière de diagnostiquer un cancer des ovaires. En effet, 40 % de femmes pensent qu’on peut détecter cette maladie grâce au dépistage du cancer du col de l’utérus, alors qu’il faut passer par une échographie.

L’importance de mieux informer

Ce sondage montre à quel point les femmes sont malheureusement trop mal informées sur cette maladie qui peut avoir des conséquences dramatiques. Elle concerne d’ailleurs beaucoup de femmes. En effet, au Royaume-Uni par exemple, 7500 nouveaux cas sont détectés chaque année. La prévention doit donc être beaucoup plus importante dans le cas de cette maladie et pour bien d’autres cancers encore trop méconnus.