Les caprices sont monnaie courante chez les jeunes enfants et résultent généralement d’un état de frustration ou d’une volonté de s’opposer aux parents. L’enfant devient alors incapable de comprendre que ses désirs ne sont pas nécessairement ceux des autres et qu’il faut aussi être attentif à ce que les personnes qui l’entourent ressentent. Les caprices peuvent donc devenir rapidement très difficile à gérer tant ils peuvent être intenses et difficiles à comprendre.
1) Tenter de détourner son attention
Dans un premier temps, il est possible de calmer le caprice avant même qu’il n’éclate, simplement en détournant l’attention de l’enfant. Il faut pouvoir justifier son refus en lui accordant autre chose. Par exemple lui refuser un bonbon de plus et lui proposer de jouer à quelque chose ensemble à la place. Cela permet de ne pas le laisser crispé tout en lui refusant ce qu’il souhaitait initialement.
2) Faire diversion
Le caprice peut également être évité en faisant diversion rapidement. Les enfants adorent que leurs parents leur racontent des choses de leur vie et de leur quotidien. Pourquoi ne pas raconter une histoire de sa propre enfance qui pourrait être susceptible de l’intéresser ? Il oubliera rapidement ce fameux bonbon qu’il voulait tant.
3) Donner des explications claires
Cela ne calmera certainement pas le caprice, mais permettra au moins à l’enfant de comprendre les raisons du refus. Il doit comprendre que tout ne lui est pas dû et que dans la vie il faut savoir faire face au refus. Cela lui permettra de gagner en autonomie, mais aussi d’être moins capricieux par la suite. Il faut aussi pouvoir être confronté à ce genre de situation pour inculquer certaines règles à ses enfants.
4) Accepter son mécontentement
Dans certains cas, il faut aussi savoir reconnaître qu’il a le droit de ne pas être content. La frustration est un sentiment difficile à gérer, encore plus pour des enfants. Il faut qu’il comprenne que ses parents aussi peuvent ressentir ce genre de sentiment et qu’ils peuvent le comprendre, sans pour autant céder à cette pression. Il faut également pouvoir l’accompagner dans sa colère, le calmer et lui apprendre à gérer toute cette rage.
5) Faire en sorte que les deux parents soient sur la même longueur d’onde
Au moment d’un caprice, il est indispensable que les deux parents soient unis et qu’il n’y ait pas deux sons de cloche différents. Cela risquerait de semer le trouble dans l’esprit de l’enfant, mais aussi de saper l’autorité d’un des deux parents.
6) Le prévenir des conséquences de ses actes
Si l’enfant devient ingérable et qu’il est parfaitement impossible de le calmer, il faut donc le prévenir de ce qui risque de lui arriver. Il doit savoir que si il continue, il sera puni et qu’il vaut mieux qu’il arrête s’il veut y échapper. Cela permet de ne pas le prendre de court ou de le surprendre au moment de la punition, mais aussi d’éviter d’en arriver là puisqu’il peut alors se calmer tout de suite après.
7) Adopter un bon comportement
Les parents sont de véritables modèles pour les enfants et ils reproduisent généralement ce qu’ils voient à la maison. Il faut donc pouvoir être certain d’avoir soi-même un bon comportement et de ne pas être un grand capricieux avant d’en vouloir à son enfant de reproduire la même chose…
8) Se tenir à ce qui a été dit
Si les parents menacent de punir l’enfant capricieux, mais qu’après quelques minutes il est toujours en pleurs à taper des pieds et qu’il n’y a aucun signe de punition à l’horizon, alors il aura toutes les raisons de recommencer les fois suivantes. Il faut que les menaces soient exécutées pour avoir le plus de crédibilité possible et pour éviter ce genre de situation par la suite.
9) Ne pas céder
Certains parents ont tendance à céder rapidement aux caprices de leurs enfants pour retrouver un peu de tranquillité. Or, ce n’est absolument pas le comportement à avoir pour que ce dernier arrête de faire des caprices, bien au contraire. L’enfant sera ensuite complètement déstabilisé et ne va pas comprendre cette démarche, alors que quelques minutes avant il a fait face à un refus. Il faut garder son sang froid et faire preuve de patience afin de rester une figure autoritaire à ses yeux.
10) Ne pas se sentir gênés
Les caprices ont souvent la particularité d’avoir lieu en public, ce qui peut vraiment gêner les parents qui peuvent se sentir jugés par les autres. Les enfants peuvent ressentir cette gêne et donc s’en servir contre les parents. Ils se sentiront considérés, ce n’est donc pas le bon comportement à adopter.
11) Se réconcilier
Il est important que la fin du caprice soit marquée par une réconciliation entre l’enfant et ses parents. Tous les protagonistes sont épuisés par tout cela, et quoi de mieux qu’un câlin pour remonter le moral de tout le monde ? Les parents doivent rappeler à l’enfant que malgré tout, ils l’aiment profondément.