Depuis quelques années maintenant, les couches pour bébés sont au cœur de nombreuses enquêtes, notamment au sujet de leur composition. En effet, plusieurs investigations, menées principalement par 60 Millions de consommateurs, ont pu révéler au grand jour que la grande majorité des marques de couches avaient des compositions plus que douteuses. Ces révélations ont forcément fait grand bruit et ont contraint les industriels à changer les méthodes de production des couches pour enfant. Ainsi, depuis quelques années, il est possible de constater quelques améliorations qui étaient très attendues par les jeunes parents.
Des compositions qui posaient problème
Depuis 2017, plusieurs associations de consommateurs ciblent les couches pour bébés. Il s’agit effectivement d’un objet qui est systématiquement en contact direct avec la peau des enfants, qui est justement extrêmement sensible à ce jeune âge. Au cours de plusieurs enquêtes comparatives, il a été possible de révéler la présence de plusieurs substances très dangereuses, comme des dérivés chlorés ou des résidus de pesticides. Ce constat a forcément effrayé et choqué bien des parents qui avaient tendance à avoir une confiance aveugle dans les marques destinées aux enfants.
Depuis, les marques s’efforcent d’améliorer leur composition et à devenir les plus transparentes possible afin de ne pas perdre d’éventuels consommateurs. Elles ont tout d’abord commencé par afficher très clairement les compositions sur les étiquettes, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant. Petit à petit et au fil des mois et des enquêtes, les produits qui posaient problème ont progressivement disparu de ces étiquettes pour laisser place à des compositions plus propres et respectueuses des bébés et de leur santé.
De nettes améliorations
Lors d’une récente enquête, le magazine 60 Millions de consommateurs s’est intéressé à huit marques de couches, « écolos ou conventionnelles », et les résultats sont relativement encourageants et prouvent que les précédents scandales ont vraiment été utiles. L’association explique qu’aucun des « contaminants les plus préoccupants, suspectés d’être cancérogènes ou perturbateurs endocriniens » n’a été détecté dans les couches testées. Ce travail de transparence, même s’il est réel et visiblement unanime, se manifeste sous différentes formes en fonction des marques. Si certaines d’entre elles vont jusqu’à publier les rapports d’analyses toxicologiques pour jouer jusqu’au bout la carte de la transparence, d’autres restent tout de même plus discrètes sur les détails.
Cette nouvelle enquête a également permis de révéler de nouvelles marques de couches qui se disent justement plus « vertes », et qui font de l’écologie et de la transparence leur argument de vente principal. Preuve que le changement est réellement en train de s’opérer et que les précédentes enquêtes ont eu une vraie utilité pour la santé des bébés.