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Couches pour bébés : vers une amélioration des compositions

Crédits : iStock

Il y a quelques années maintenant, les jeunes parents ont pu entendre parler pour la première fois du scandale des compositions douteuses des couches pour enfants. Plusieurs enquêtes ont en effet permis de mettre en lumière que les fabricants de couches n’avaient visiblement aucun scrupule à utiliser des produits extrêmement nocifs pour la santé des enfants. Ces révélations ont poussé les marques à changer leurs habitudes et a visiblement permis d’améliorer la qualité des changes de bébés, sans pour autant qu’elle soit parfaite aujourd’hui.

Un premier constat inquiétant

Il y a quelques années maintenant, les parents ont pu prendre connaissance des compositions très douteuses des couches pour bébés. Un constat forcément très inquiétant lorsqu’on sait à quel point les petits ont la peau fragile. L’Anses avait effectivement relevé la présence de pesticides, perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques qui peuvent avoir des effets extrêmement dangereux sur la santé des enfants, comme l’apparition de cancers plus tard. Fort heureusement, cette mise en lumière a conduit à une très mauvaise publicité pour beaucoup de marques qui ont ainsi été contraintes de changer cela rapidement, au risque de voir leurs ventes chuter.

C’est la raison pour laquelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une nouvelle enquête sur 32 modèles de couches au total qui a été publiée dans Le Parisien.

Des progrès, mais encore quelques lacunes

Comme l’explique Loïc Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF, la situation s’est clairement améliorée : « Les résultats sont positifs et les améliorations très nettes. Aucune couche n’a de substances toxiques au-dessus des seuils recommandés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Et même s’il reste encore quelques progrès à faire, la situation, qui n’était pas acceptable l’an dernier, est bien plus favorable aujourd’hui ».

Mais la partie n’est pas gagnée pour autant : « Les tests ont décelé en petite quantité des substances toxiques comme des dioxines et furanes, des HAP et du formaldéhyde. À chaque fois à des niveaux en dessous des seuils sanitaires calculés par l’Anses et la plupart du temps autour de 10% des seuils », conclut-il. Ainsi, même si les seuils sont bas, les produits toxiques sont toujours présents dans certaines couches. Selon le quotidien, trois modèles de couches seraient particulièrement concernés. Cette nouvelle étude est donc l’occasion d’un nouveau rappel à l’ordre qui impose des changements rapides. Les marques ont effectivement six mois pour revoir et améliorer les compositions de leurs couches.