Si la vaccination prend de plus en plus d’ampleur en France, plusieurs questions se posent autour de la stratégie mise en place. En effet, un nombre croissant de personnes, en particulier des politiques, demandent un élargissement des critères qui permettent de bénéficier du vaccin contre la Covid-19. Dans d’autres pays, la question de vacciner ou non les enfants se pose déjà, notamment aux États-Unis où le laboratoire Pfizer commence à étudier cette possibilité.
Les enfants jusque-là pas prioritaires
Le virus est connu pour provoquer des formes graves particulièrement chez les personnes les plus fragiles, notamment celles qui sont âgées et qui souffrent de comorbidités. Les plus jeunes ne sont donc pas vraiment concernés par le vaccin qui est administré en priorité à ceux qui en ont le plus besoin.
Cependant, les enfants restent tout de même des vecteurs de contamination et peuvent par conséquent le transmettre aux plus fragiles. Pour contenir l’épidémie, il est donc nécessaire qu’ils soient eux aussi immunisés contre la maladie. C’est pour cette raison que la vaccination chez les enfants pourrait bien s’imposer à terme un peu partout dans le monde, en commençant par les États-Unis.
Les 12-25 ans bientôt concernés par le vaccin
D’après de premières études réalisées aux États-Unis par les laboratoires Pfizer/BioNTech, le vaccin sur les jeunes entre 12 et 25 ans a déjà démontré une efficacité de 100 %. Les résultats de ce premier test, qui ont déjà été transmis à l’Agence européenne du médicament, montrent également que les jeunes ont très bien toléré le vaccin, ce qui laisse donc entendre qu’ils ne présentent quasiment aucun effet secondaire après les injections.
Bien évidemment, la question de l’autorisation des parents se pose. Si dans d’autres pays, la vaccination est bien mise en place, en France, il faut bien avouer qu’il y a encore de nombreux réfractaires. Lorsque cela concerne les enfants, il peut être encore plus difficile de convaincre des parents. Pourtant, les jeunes risquent d’être le maillon manquant de la stratégie vaccinale si aucune solution les concernant n’est rapidement mise en place.