Depuis le début de la crise sanitaire, les scientifiques tentent de comprendre la réelle dangerosité de la Covid-19 en fonction des différentes tranches d’âge. D’ailleurs, à partir du moment où la maladie s’est répandue dans le monde entier, toutes les rumeurs ont circulé à ce sujet, et notamment concernant le profil des personnes les plus à risque. Jusqu’à présent, les jeunes semblaient relativement épargnés par la maladie. Ils étaient en effet peu nombreux à être malades et présentaient visiblement moins de risques de contagion. Cependant, de récentes recherches affirment que par rapport aux enfants, les adolescents ont plus de risques de contracter la maladie.
Les enfants plus épargnés que les adolescents
Une étude américaine parue le 28 septembre fait de nouvelles révélations sur la dangerosité de la Covid-19, particulièrement chez les jeunes. En effet, selon ces recherches menées par les autorités américaines, le risque d’infection est deux fois plus élevé chez les 12-17 ans que chez les 5-12 ans, avec notamment 37 cas pour 100 000 individus pour les premiers contre 19 cas pour 100 000 individus pour les seconds.
Pour parvenir à ce constat, les chercheurs se sont intéressés à près de 277 285 contaminations chez les jeunes Américains entre 5 et 17 ans depuis le mois de mars. Toujours d’après cette étude, 58 % des jeunes concernés ont signalé un symptôme et 5 % n’ont signalé aucun symptôme (les informations sur les symptômes étaient manquantes pour 37 %). Parmi tous les jeunes interrogés pour cette étude, 3 240 ont été hospitalisés des suites de la maladie.
Des inégalités face à la Covid-19
Cette nouvelle étude permet donc de constater que même parmi les plus jeunes, la maladie se manifeste de différentes façons. Les conclusions de cette recherche semblent toutefois aller dans le même sens que les précédentes études qui ont presque toujours conclu que les jeunes développaient moins souvent des formes graves du coronavirus. En effet, selon une autre étude publiée dans la revue Jama Pediatrics, les jeunes de moins de 20 ans sont tout de même 44 % moins susceptibles d’être infectés.
Ils semblent donc relativement épargnés par la maladie, ce qui pourrait rassurer les parents, notamment depuis la rentrée scolaire qui n’a pas toujours été bien accueillie par les familles. Rappelons toutefois que le risque reste toujours présent, même pour les enfants qui peuvent très exceptionnellement souffrir de symptômes plus graves.