Dès lundi 26 avril, les élèves de maternelle et de primaire vont pouvoir retrouver les bancs de l’école après des vacances prolongées et avancées dans certaines zones. Cette nouvelle est forcément très redoutée, aussi bien par les professionnels enseignants que par les parents. Avec l’arrivée sur le territoire des différents variants, qui semblent bien plus contagieux, les enfants peuvent en effet être des vecteurs de contamination. C’est pour cette raison que cette rentrée scolaire se fera avec un protocole sanitaire encore plus renforcé qu’il y a quelques semaines.
Des classes fermées dès l’apparition d’un cas
Après plusieurs mois à cohabiter avec le virus, les protocoles sanitaires se sont succédé dans les écoles et ont également bien changé au fil du temps. Ainsi, dès lundi 26 avril, lorsqu’un cas de Covid-19 sera détecté dans une classe, cette dernière fermera immédiatement, et tous les élèves seront alors considérés comme des cas contacts. Ils devront donc observer un confinement de sept jours avant de pouvoir revenir à l’école. Une décision qui devrait permettre d’éviter les fermetures d’écoles entières, comme cela était le cas il y a encore quelques semaines en arrière.
Cependant, cette nouvelle mesure peut également être très difficile à gérer pour les parents d’élèves. Ils peuvent en effet recevoir à n’importe quelle heure de la journée un appel leur signifiant que leur enfant va devoir rester à la maison au moins une semaine, ce qui peut entraîner des problèmes d’organisation. Cette solution risque également de faire émerger bien des fermetures de classes en très peu de temps. Le sujet de la réouverture des écoles pose donc question, une fois de plus, car beaucoup se demandent si cela est vraiment nécessaire dans ces conditions.
Plus de tests pour les élèves comme les enseignants
Pour que cette rentrée scolaire se passe au mieux, le gouvernement mise sur la prévention, et donc sur l’augmentation du nombre de tests. Ainsi, dans 10 à 15 départements, majoritairement en région Île-de-France, des tests salivaires vont être distribués dans les établissements scolaires, notamment à destination des élèves. Ces tests ont pour but d’éviter aux plus jeunes l’inconfort des tests nasopharyngés. Le gouvernement espère ainsi atteindre l’objectif d’un million de tests salivaires par semaine dans les écoles.
En ce qui concerne toutes les personnes qui travaillent au sein des écoles, le dépistage est également à l’ordre du jour. Seule petite différence : la nature du test. Les enseignants ainsi que tous les salariés d’un établissement scolaire auront plutôt recours aux autotests qui sont présents sur le territoire depuis quelques semaines seulement.
Il en va d’ailleurs de même pour les lycéens pour qui la rentrée est prévue le 26 avril en distanciel, puis dès le 3 mai avec une alternance entre le distanciel et le présentiel (au même titre que les collégiens). Les élèves des lycées seront en effet dans l’obligation de faire un autotest par semaine sous la surveillance d’un enseignant.