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La malbouffe aurait des effets nocifs sur les os des enfants

Crédits : iStock

Une nourriture de qualité est absolument nécessaire à la bonne croissance des enfants et pour leur permettre de rester en bonne santé. Malheureusement, depuis plusieurs années maintenant, la « malbouffe » fait partie du quotidien des familles. Ce terme englobe notamment les plats préparés, chargés en additifs conservateurs, ou encore ce qui est servi dans les fast-foods qui ont la fâcheuse tendance de séduire les petits comme les grands. Seulement, on le sait parfaitement : ces aliments sont très mauvais pour la santé, et particulièrement lorsqu’ils sont donnés à des enfants. D’ailleurs, une étude récente dresse un autre constat surprenant : la malbouffe abîmerait les os des enfants.

Des retards de croissances et des os plus faibles

L’Université Hébraïque de Jérusalem est à l’origine d’une étude au sujet de l’impact des aliments transformés sur la santé des enfants, et notamment sur le développement de leur squelette. Durant six semaines, les chercheurs ont fait des tests sur des rats qui avaient entre trois et neuf semaines, ce qui correspond chez les humains à la période entre le sevrage et la puberté des enfants. Les rongeurs ont été séparés en deux groupes : ceux qui étaient nourris avec un régime équilibré tandis que les autres ne bénéficiaient que d’aliments ultra-transformés très riches en graisse.

Pour suivre l’évolution des rats, les chercheurs ont surveillé le poids corporel, la longueur corporelle, ainsi que la longueur du fémur et des vertèbres lombaires. Le résultat est sans appel : les rats qui ont bénéficié d’un régime « malbouffe » présentaient pour la plupart des retards de croissance et affichaient une moins bonne densité minérale osseuse. En conséquence, les sujets font aussi preuve de moins de motricité et risquent de se blesser plus facilement.

La malbouffe : des risques sérieux pour la santé

Si les calories et la présence excessive de graisse dans ces produits peuvent bien évidemment expliquer le fait qu’ils soient si mauvais pour la santé, cette nouvelle étude révèle que ce n’est en réalité pas cela qui entraîne ces problèmes de croissance. En effet, ces produits ultra-transformés sont responsables d’un déséquilibre en macronutriments. Les enfants qui en consomment en trop grande quantité présentent ainsi un risque de manque de potassium et de calcium qui sont justement nécessaires à la croissance.

Si cette étude nécessite tout de même un certain recul, notamment parce qu’elle a été effectuée uniquement sur des rongeurs, elle permet malgré tout de questionner les conséquences désastreuses potentielles d’une mauvaise alimentation sur les petits.