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Peut-on boire du café pendant la grossesse et l’allaitement ?

Source : Pixabay - Sophkins

Adulé de tous, le café se veut être la boisson initiatrice de journée par excellence. Cependant, du fait de ses propriétés et de ses effets menaçants, il est souvent sujet de hantise auprès des femmes enceintes et des jeunes mères. Peut-on boire du café pendant la grossesse et après l’accouchement ? La majorité s’accorde à raison à dire que oui, mais dans des proportions raisonnables. Qu’en est-il réellement ? Explications, conseils et astuces à la suite.

Café et maternité : que faut-il savoir ?

Pendant la grossesse plus qu’à n’importe quel moment de la vie, l’hydratation est essentielle. Le café est un psychostimulant aux innombrables effets qu’il doit pour la plupart à la caféine, son principal constituant. Cette caféine sans véritables conséquences sur la santé (habituellement), telle l’épine d’une rose, devient plus ou moins dangereuse pendant et un peu après la grossesse. En effet, pendant la grossesse, la femme enceinte devient plus sensible à la caféine qui stimule fortement le système nerveux. Ce faisant, la prise de café durant la grossesse présente des effets tels que :

  • l’augmentation de la nervosité ;
  • l’accentuation des brûlures d’estomac et des hémorroïdes ;
  • la stimulation et l’entretien des troubles du sommeil ;
  • l’augmentation de la tension artérielle ;
  • l’apparition de palpitations.

Ces effets au caractère plutôt bénin, mais désagréable ne constituent pas encore une contre-indication formelle à la consommation du café pour la femme enceinte. Toutefois, ne s’agissant que des effets sur la mère, il convient tout de même de surveiller sa consommation de café une fois enceinte et même quelque temps après l’accouchement.

Et pour cause, la caféine dans de grandes proportions peut avoir de graves conséquences respectivement sur le fœtus et le nouveau-né.

On associe ainsi aux consommations en grande quantité de café pendant la maternité, l’augmentation des risques de fausses couches, le faible poids de naissance du bébé, le retard de croissance de son cerveau, certaines anomalies respiratoires, immunologiques, cardio-vasculaires du fœtus in utero, etc. Si le café est mis sous restriction pendant la grossesse, c’est parce que la caféine comme tous les éléments nutritifs pour le fœtus passe facilement au travers du placenta.

Une restriction qui s’assouplit assurément après la naissance, car la caféine n’a pas vraiment ses entrées dans le lait maternel. Mais caféine et allaitement restent incompatibles pour les bébés sensibles.

boire café tasse thé
Source : Pixabay – StockSnap

Le café : meilleur ami de maman à des doses précises

Nous l’avons vu, la caféine contenue dans le café, lorsqu’elle est prise en de trop grandes proportions peut être néfaste aussi bien pour maman que pour bébé.

Des effets qui n’annulent pas pour autant la consommation raisonnée du café. En vérité, comme nous l’explique le Comité du café il n’y a quasiment rien de tel qu’un bon café pour s’assurer une journée productive.

Le café se veut même l’indispensable pour toutes jeunes mamans.

Les recommandations en matière de caféine pour les femmes enceintes

Après étude des effets de la caféine sur la santé du fœtus, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), recommande pour les femmes enceintes une consommation quotidienne de moins de 300 mg de caféine.

Une quantité maximale valable quelle que soit la source de la caféine (café, cacao, soda, etc.). Une restriction qui équivaut à 2 à 3 tasses de café filtre (arabica) et 5 tasses de café instantané.

Tout en respectant ces recommandations de l’OMS, on peut continuer par prendre son café quotidien, café qui peut éventuellement être customisé, revisité et/ou amélioré afin d’être bénéfique pour maman et bébé. En récapitulatif, il est autorisé sous certaines conditions de boire du café avant et après l’accouchement. L’important est de surveiller méticuleusement sa consommation de caféine.