Si pour certaines femmes, avoir des enfants s’inscrit dans un véritable projet de vie, pour d’autres, cela peut prendre plus de temps avant que l’envie ne se fasse réellement ressentir. Il y a donc de plus en plus de femmes qui deviennent mères sur le tard, et ce pour de multiples raisons : une envie qui ne s’est pas fait ressentir plus tôt, une carrière bien remplie, etc. Quoi qu’il en soit, les grossesses tardives sont de plus de plus répandues et contrairement à ce que beaucoup pensent, elles pourraient bien être plutôt bonnes pour la santé. En effet, selon une récente étude, avoir son dernier enfant tardivement permettrait de vivre plus longtemps pour une femme.
Avoir un enfant tardivement : une mauvaise idée ?
Une nouvelle étude scientifique parue dans le journal « North American Menopause Society » (NAMS) va donner un argument de plus aux femmes qui souhaitent avoir un enfant malgré un âge que les médecins jugent souvent « avancé ». Cette dernière révèle en effet que l’âge auquel une femme accouche de son dernier enfant pourrait avoir un lien avec sa propre espérance de vie.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à la taille des télomères, qui sont les zones situées à l’extrémité des chromosomes et qui jouent un rôle sur la stabilité du patrimoine génétique. Ils permettent notamment d’avoir un regard sur l’âge biologique de la personne concernée, car il a déjà été constaté qu’ils avaient tendance à s’éroder au fil des années. Ainsi, plus ils sont abîmés, plus cela signifie que la personne a un âge biologique avancé.
Un dernier enfant qui offre la longévité
Selon cette récente étude, l’âge d’une mère lorsqu’elle accouche de son dernier enfant a un impact sur la taille de ses télomères. Après avoir étudié près de 1200 femmes en périménopause ou en postménopause de toutes les origines, les chercheurs ont ainsi constaté que les mères qui avaient eu leur dernier enfant relativement tard avaient également des télomères plus longs que les autres. Cela signifie donc qu’elles pouvaient vivre plus longtemps et en meilleure santé. Bien évidemment, afin d’éviter d’éventuels biais, les facteurs sociodémographiques liés aux conditions de procréation et aux décisions en matière de santé ont été pris en compte.
Si ce constat peut rassurer bien des femmes qui ont fait le choix d’avoir des enfants tardivement, il est important de préciser que les chercheurs ont remarqué que ce constat se limite aux femmes qui ont eu deux enfants.