Les femmes enceintes attendent généralement avec impatience le moment de leur congé maternité. Il faut dire que pour certaines, conjuguer la grossesse avec le travail est un véritable défi qui a tendance à s’accentuer au fil des mois. Le congé maternité est également l’occasion idéale de préparer doucement l’arrivée de bébé au sein du foyer. Par ailleurs, s’il peut être synonyme de repos dans les semaines qui précèdent la naissance, il est plutôt vu comme une véritable nécessité après l’accouchement. Seulement, le fait qu’il soit associé à des vacances peut donner lieu à quelques dérives, comme le prouve si bien l’histoire de cette femme qui a simulé une grossesse dans le simple but de profiter d’un congé maternité.
Des collègues de travail soupçonneux
Robin Folsom est une femme américaine âgée de 43 ans qui est actuellement dans l’attente de son procès pour avoir simulé une grossesse dans le seul but de profiter d’un congé maternité. L’histoire, relatée par le New York Post, a en réalité commencé en octobre 2020, lorsque Robin a annoncé au service des ressources humaines de son entreprise qu’elle était enceinte et qu’elle devait accoucher en mai 2021. Une bonne nouvelle donc, qui a obligé la société à lui accorder un congé maternité d’une durée de sept semaines.
Ses collègues ont néanmoins progressivement compris qu’il s’agissait en réalité d’une grande supercherie. En effet, dans les dernières semaines qui ont précédé le début du fameux congé maternité, une collègue de Robin a pu voir qu’elle semblait porter un faux ventre de grossesse. Une découverte incroyable, même s’il était difficile avec seulement cet élément de prouver l’arnaque à sa hiérarchie. Le mensonge a donc continué jusqu’à la fameuse date de « l’accouchement ». Pour tenter de rendre tout cela encore plus crédible, la jeune femme a alors commencé à envoyer des photos de son bébé. Seulement, ses collègues ont rapidement constaté que les bébés sur les clichés n’avaient jamais la même couleur de peau.
Une enquête ouverte
Les soupçons devenant de plus en plus lourds contre la fausse jeune maman, une enquête a finalement été ouverte par la police. Les enquêteurs ont alors découvert que même l’identité du « père » de son enfant était fausse : l’individu n’existait tout simplement pas. Pire encore : Robin avait déjà fait croire qu’elle était enceinte en juillet 2020 et en août 2021. Elle a bien évidemment depuis démissionné de son emploi et est inculpée pour plusieurs chefs d’accusation, dont fausse déclaration et usurpation d’identité.