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Rythmes scolaires : le retour à la semaine de quatre jour plébiscitée pour 2018

Crédits : iStock

En 2013, la réforme des rythmes scolaires est venue chambouler les habitudes de certains enfants en imposant l’école 4 jours et demi par semaine. Une décision qui a fait beaucoup de bruit et qui a obligé tous les établissements scolaires à revoir entièrement leur organisation pour pouvoir accueillir les enfants une journée de plus (l’école le matin et des activités l’après-midi). Un changement qui n’aura pas duré très longtemps…

La semaine de quatre jours majoritaire en 2018

Depuis juin 2017, un décret autorisait déjà les communes et intercommunalités à repasser à la semaine de quatre jours pour les écoliers. Ainsi, dès la rentrée 2017, de nombreuses écoles ont fait le choix de revenir à une semaine de quatre jours, comme c’était le cas dans le passé, même si la majorité a préféré continuer d’appliquer la réforme de 2013. Selon plusieurs communes, la décision du retour de la semaine à quatre jours a été trop tardive, ce qui a donc empêché de nombreux établissements de pouvoir se positionner pour la rentrée de 2017.

Selon plusieurs élus, la semaine complète n’était pas adaptée aux petites communes, qui devaient donc trouver comment accueillir les enfants le mercredi après-midi. C’est la raison pour laquelle les écoles seront majoritairement sur un rythme de 4 jours par semaine dès la rentrée 2018. Et c’est une enquête de l’Association des maires de France (AMF) qui le révèle. En effet, après avoir interrogé 21 700 communes, l’association déclare qu’« Outre les 43 % des collectivités dont les écoles sont à quatre jours à la rentrée 2017, l’enquête montre que 40 % des communes et 45 % des intercommunalités ont d’ores et déjà envisagé les quatre jours à la rentrée 2018 ».

Des enfants fatigués

Les communes et intercommunalités justifient le retour à la semaine de quatre jours par des demandes des acteurs : les parents (83 %), les conseils d’école (81 %), et les enseignants (71 %). La fatigue des enfants (72 %) et les coûts liés aux activités périscolaires (53 %) sont également soulevés.

La France reste un cas isolé en matière de rythme scolaire, puisque nos voisins n’appliquent pas les mêmes méthodes : en Italie, en Espagne, en Finlande et au Royaume-Uni, les enfants vont à l’école 5 jours par semaine. En Israël, le rythme est même de 6 jours hebdomadaires.

Pas sûr cependant que ce nouveau revirement sur les rythmes scolaires change quelque chose à la fatigue des enfants, car pour beaucoup d’entre eux, les parents travaillent le mercredi. Ils seront donc gardés et devront tout de même se lever le matin…

Sources : Parents, Le Figaro, Dossier Familial

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