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Selon une étude, 17% des couples ayant vécu l’échec d’une FIV ont un bébé naturellement

Crédits : iStock

L’infertilité est un véritable fléau pour les jeunes couples en désir d’enfant. Fort heureusement pour eux, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui d’aider de nombreux couples qui souhaitent agrandir leur famille, notamment avec la fécondation in vitro (FIV). Seulement, même ce procédé n’est pas toujours efficace pour certains. Les personnes concernées peuvent alors renoncer totalement à ce désir d’enfant tant ces épreuves peuvent être compliquées à vivre. Mais selon une récente étude, 17 % des couples qui ont vécu un échec de FIV parviennent par la suite à avoir un enfant naturellement.

Une lueur d’espoir pour les couples infertiles

Les parcours de PMA et de FIV sont extrêmement lourds et compliqués à vivre pour la plupart des couples qui y sont confrontés. Ce sont surtout les femmes qui vivent les difficultés de ces démarches, avec notamment des examens récurrents et des stimulations hormonales plutôt lourdes. Il s’agit également d’une vraie épreuve pour le couple qui doit alors rester soudé au risque d’en sortir complètement brisé.

Fort heureusement, certains continuent malgré tout d’avoir une vie sexuelle qui peut parfois même conduire à certains « miracles ». En effet, une étude menée par des chercheurs du service de médecine reproductive de la clinique de fertilité d’Aberdeen, en Écosse, pourrait bien donner un peu d’espoir à tous ces couples concernés. Ils ont étudié la situation de 2 133 patientes qui ont eu recours à un parcours de FIV dans le but de tomber enceintes. Pour ce faire, ils les ont séparées en deux groupes : d’un côté, 1060 femmes qui ont donné naissance à un enfant en bonne santé à l’issue du parcours et de l’autre 1073 pour qui la FIV a été un échec.

C’est en s’intéressant au second groupe que les chercheurs ont constaté que 17 % des femmes qui en faisaient partie avaient réussi à tomber enceintes naturellement dans les cinq années qui ont suivi l’échec. Plus surprenant encore, ce taux grimpe à 19 % dans les dix ans qui suivent.

Les chercheurs ont également constaté que pour le premier groupe de femmes pour qui la FIV avait fonctionné une première fois, les résultats sont tout aussi encourageants. Ces dernières sont en effet 15 % à avoir eu un second enfant naturellement.

De multiples raisons à l’infertilité

Si dans certains cas, les médecins parviennent à trouver la raison de ces problèmes de fertilité, il faut bien avouer que dans la majorité des cas, le couple ne saura jamais pourquoi il n’arrive pas à avoir des enfants.

Cette étude doit bien évidemment être prise avec un certain recul, mais elle peut tout de même redonner bon espoir à tous les jeunes couples qui ne parviennent pas depuis plusieurs années à avoir un bébé. Si les résultats méritent d’être approfondis, ils montrent malgré tout le pouvoir de la psychologie dans le processus de fertilité. Ils laissent en effet entendre que les couples qui ne font plus forcément l’amour dans le but de faire un enfant finissent finalement par y arriver grâce à beaucoup de lâcher-prise.